Deniz Gezmiş, Yusuf Aslan et Hüseyin İnan, pendus le 6 mai 1972

Une pensée fraternelle pour ces 3 révolutionnaires ; Deniz Gezmiş (25 ans), Yusuf Aslan (25 ans) et Hüseyin Inan (23 ans), pendus le 6 mai 1972, ainsi que pour tous ceux qui ont combattu contre l’exploitation et pour les jours meilleurs pour le peuple, pour la paix, pour l’intérêt général, pour la fraternité entre les peuples…
Un grand salut à leur mémoire, à leur combat acharné, à leur profond humanisme !

Une pensée fraternelle pour ces 3 révolutionnaires ; Deniz Gezmiş (25 ans), Yusuf Aslan (25 ans) et Hüseyin Inan (23 ans), pendus le 6 mai 1972, ainsi que pour tous ceux qui ont combattu contre l’exploitation et pour les jours meilleurs pour le peuple, pour la paix, pour l’intérêt général, pour la fraternité entre les peuples…
Un grand salut à leur mémoire, à leur combat acharné, à leur profond humanisme !

Ces jeunes révolutionnaires de Turquie avaient été condamnés à mort par un tribunal de la loi martiale à Ankara sous l’inculpation de “tentative de renversement du régime constitutionnel”.
Ils ont créé des associations intellectuelles et mené des actions armées. Mais ILS N’ONT TUE PERSONNE !
Jusqu’à leur dernier souffle, ils assumèrent fièrement leur combat légitime et juste pour la libération du peuple turc et ils refusèrent catégoriquement tout marché.
Voici leurs derniers moments pendant les exécutions d’après les observations des avocats qui y assistaient.
6 mai 1972… à une heure du matin, deux avocats furent introduits dans la prison centrale « Ulucanlar » à Ankara.

Deniz fut le premier. Il accueillit, sourire aux lèvres, les avocats et leur dit: “Je souhaite que vous voyiez comment nous marcherons à la mort, afin que les générations futures le sachent. Embrassez pour moi tous les révolutionnaires emprisonnés.”
Ensuite il dicta une lettre à son père.Il monta sur l’escabeau et plaça lui même sa tête dans le nœud coulant et s’écria :
“Vive la lutte du peuple de Turquie pour l’indépendance !
Vive le marxisme-léninisme!
Vive la lutte révolutionnaire des peuples turc et kurde!
A bas l’impérialisme!
A bas le fascisme!”
Il était 1h25 du matin.

Yusuf Arslan fut le deuxième, grimpa sur le tabouret, mit sa tête dans le nœud et s’écria,
“Je meurs d’une mort honorable, pour l’indépendance et la prospérité de mon peuple. (tournant vers les colonels autour de lui) Vous, qui nous pendez, vous mourrez chaque jour pour votre malhonnêteté. Nous sommes au service de notre peuple, mais vous, vous êtes les valets des Etats-Unis.
Vivent les révolutionnaires!
A bas le fascisme!”
Il était 2h50 du matin.

En enfin Hüseyin Inan monta sur la potence, et s’écria,
« Cette lutte ne cessera pas avec nos exécutions.
J’ai lutté pour l’indépendance et la prospérité de mon peuple, sans me soucier de mon propre intérêt. Jusqu’à ce jour, j’ai porté honorablement la bannière, à présent je la passe au peuple de Turquie.
Vivent les ouvriers et les paysans !
Vivent les révolutionnaires !
A bas l’impérialisme et le fascisme ! »
Il était 3h25 du matin.

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Lettre du groupe municipal FI à Olivier Bianchi

Pour les parent•es d’élèves de primaires et maternelles, une seule question se pose cette semaine : faut-il remettre nos enfants à l’école dès mardi 12 ?

De la même manière, les agent•es se questionnent : comment cela va-t-il avoir lieu, avec quelle garanties sanitaires, et pour quoi faire ?

Ce n’est ni aux collectivités ni aux parents d’assumer les errements du gouvernement !

Avec le groupe France Insoumise à la Mairie de Clermont-Ferrand, nous avons donc décidé d’interpeller Olivier Bianchi par une lettre ouverte ⤵️

 » Monsieur le Maire,

Le déconfinement des écoles maternelles et élémentaires s’annonce pour la semaine prochaine. Et si nous ne doutons pas que vous mettez toute votre énergie pour faire au mieux avec les annonces contradictoires du gouvernement, nous nous faisons l’écho des inquiétudes que nous expriment tant les agent.es, enseignant.es que les parents d’élèves. Tous se questionnent, et nous comme eux.

Comment mettre en œuvre dans la précipitation un protocole sanitaire aussi rigide et restrictif ? Comment les enfants, notamment les plus jeunes, vont vivre cette reprise de scolarité sans matériel, ni contacts, ni jeux ? Comment parler de « continuité pédagogique » ou de « lutte contre le décrochage scolaire » sur la base du volontariat, sans moyens supplémentaires et pour une période aussi courte ? Comment assurer en tant qu’employeur que tou.tes les agent.es soient effectivement en capacité de se protéger et de protéger les enfants d’une potentielle contamination ? Comment garantir que notre territoire reste relativement épargné de l’épidémie de Covid 19 ?

A cela s’ajoute l’incertitude du maintien de la date de ce déconfinement qui sera décidée le 7 mai prochain, qui ne doit pourtant pas dissimuler non plus l’isolement ou la promiscuité – voire même les dangers – que peuvent subir certains enfants.

Nous nous doutons que les pressions gouvernementales sont nombreuses, mais nous pensons que la précipitation ne sera pas la bonne méthode pour amorcer une sortie de confinement aussi risquée, quoi qu’on pense de la pertinence de déconfiner les plus petit.es en premier.

De plus en plus de voix s’élèvent -syndicats d’enseignant•es, associations parents d’élève, élu•es locaux- pour demander une rentrée en septembre. Une telle décision laisserait 4 mois pour prendre du recul sur ce virus et les moyens de le combattre, 4 mois pour faire souffler notre système de santé qui est à bout, 4 mois pour penser et adapter la manière de travailler et les moyens qui vont avec dans ces nouvelles conditions pour que l’école reste l’école : un lieu de pédagogie, d’échanges et de partage.

Le pire dans cette reprise précipitée, c’est que la responsabilité va retomber sur les parents : mettre ou non son enfant à l’école. Un choix d’autant plus difficile que la confiance envers les choix du gouvernement est sérieusement mise à mal chez une grande part de la population.

Nous pensons au contraire que la collectivité doit expliquer qu’une reprise dans ces conditions et dans cette temporalité n’est ni souhaitable, ni tenable et assumer ce qu’elle est réellement en capacité de mettre en œuvre pour assurer les meilleures conditions sanitaires, c’est à dire un accueil minimum pour les enfants de personnel soignant, des services publiques et activités essentielles et des publics en difficultés ou n’ayant pas le choix. De plus, nous pensons que la ville doit se positionner pour que L’État joue pleinement son rôle quant aux dispositifs d’indemnisation pour cause de garde d’enfants et quant aux moyens alloués pour nos groupes scolaires dont nous savons déjà qu’un certain nombre, sur notre commune, font face à des difficultés croissantes.

A seulement quelques jours du 11 mai vous devez rapidement fixer un cap, sortir les parents et les enseignants d’une situation d’incertitudes et refuser de vous soumettre aux choix les plus incertains du gouvernement pour prioriser la protection de nos agents et des clermontois•es.

Avec nos salutations respectueuses,

Le groupe France Insoumise « 

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« Les Insoumis demandent la « nationalisation de Luxfer », le fabricant de bouteilles à oxygène médical »

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Nous, les élu•es* de La France insoumise, nous maintenons notre position : Nationalisation de #Luxfer, il en va de la santé de toutes et tous ! Lisez la tribune « Les Insoumis demandent la « nationalisation de Luxfer », le fabricant de bouteilles à oxygène médical » dans Le JDD (Le Journal du Dimanche) du 4 avril.
*Marianne Maximi (conseillère municipale – Clermont-Ferrand), Alparslan Coskun (conseiller municipal – Clermont-Ferrand), Laurence Schlienger (conseillère municipale – Clermont-Ferrand), Florent Naranjo (conseiller communautaire – Clermont Auvergne Métropole), Emilie Marche (conseillère régionale – Auvergne Rhône-Alpes), Le groupe parlementaire de La France insoumise à l’Assemblée nationale, La délégation de La France insoumise au Parlement européen
> Cliquer pour consulter la tribune en pdf

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Coronavirus, crise sanitaire, confinement…

Coronavirus, crise sanitaire, confinement…
On fait quoi après, on recommence tout comme avant et chacun pour soi ?

Avant tout, je souhaiterais vous offrir un petit cadeau : je vous emmène le printemps ! Quelques photos montrant les beautés de la nature qui est en train de se réveiller ! Le printemps est le nom de « la vie » et de « l’espoir…
Et ensuite, je souhaite beaucoup de courage, exprimer mon soutien et mes remerciements immenses aux celles et ceux qui sont en première ligne (soignants, caissières, pompiers, policiers, tous les travailleurs et travailleuses…)
Oui, on fait quoi après, on recommence tout comme avant et chacun pour soi ?
La vie d’après pourrait être très dure pour nous !

Cette pandémie de Coronavirus, ce qui est évident c’est qu’elle ne sera pas facilement surmontée et se généralisera mondialement, reflète bien le visage de l’humanité sur le miroir. Nous pensions que de tels problèmes sanitaires n’arrivent qu’aux pays pauvres, qu’aux peuples primitifs (!)… Voir la souffrance d’autres peuples sur les écrans était très facile !
Nous pensions que ça ne nous arrivera jamais ! Victimes de notre arrogance, nous, les Occidentaux, avons vu notre propre visage, notre impuissance et notre ignorance (tout en affirmant que nous sommes plus cultivés que les autres) dans le miroir à travers cette crise provoquée par#COVID19.
Face à ce virus, la défaite d’un système basé sur la surconsommation, sur l’argent et le profit comme seules valeurs, sur l’exploitation de l’homme par l’homme, ainsi que l’exploitation de la nature sans limite, sur un contexte de conflit permanent (guerre)… nous conduit naturellement à la question « Où allons-nous? »

A mesure que la crise s’aggrave, cette question deviendra plus grave et plus répandue.
Le système néolibéral sanglant et brutal, entraînant l’humanité dans la destruction de la nature et la dévastation matérielle/spirituelle, coulera ainsi un peu plus chaque jour alors qu’il s’efforce de se sauver. Plus rien ne sera comme avant, après cette crise sanitaire qui secoue le système. Dans le contexte où tous les pays se désespèrent, leur économie est totalement déstabilisée face à un virus virulent, je ne suis pas très optimiste à court terme. L’ordre du néolibéralisme deviendra encore plus brutal afin de ni voir, ni montrer son vrai visage dans le miroir pendant ce processus de naufrage. Mais jusqu’à où ?
Tout ce que nous vivons actuellement est sanitaire, mais également politique.

Que chacun l’ait bien en tête à l’heure où il faudra, un moment ou l’autre, régler les comptes : la question du jour d’après ! Nous devons vivre le moment mais penser également à l’avenir pour pouvoir le construire au plus vite, plus juste, plus humain et plus écologique. Dans ce contexte, en France, le gouvernement convoque le Parlement pour faire voter une loi de rectification budgétaire afin de trouver des moyens.
En plus, avec le projet de loi #UrgenceCoronavirus, il souhaite continuer ses politiques anti-sociales en attaquant #RTT, #35h, #CongésPayés… au lieu de faire face à la crise sanitaire. Seule, la France insoumise fait parallèlement des propositions pour l’intérêt général avec les 11 mesures d’urgence concrètes pour faire face à la crise. Parce que le jour d’après, c’est maintenant !Oui, #RestezChezVous, #RestezConfiné·e·s mais ne laissez pas tomber le destin de l’humanité qui est plus que jamais collectif !

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Parcours de vie en fauteuil roulant

En tant que colistier de Marianne Maximi, j’ai participé hier après-midi à l’opération « parcours de vie en fauteuil roulant » organisée par APF France handicap du Puy de Dôme – 63 qui avait invité les candidat·es à découvrir le quotidien des personnes en fauteuil roulant.
Ça a été une expérience inoubliable !
Merci beaucoup à l’association pour cette action pédagogique qui m’a fait prendre conscience des difficultés d’accessibilité !
Dès les premiers mètres du parcours je suis confronté à des obstacles comme les marches d’escalier, les trottoirs, les seuils de porte, etc..
Je me suis rapidement rendu compte que faire mes courses en fauteuil roulants relève du véritable parcours du combattant : aller acheter une baguette, boire un café dans un bar, retirer de l’argent aux distributeurs automatiques de billets… sont suivant impossibles pour une personne à mobilité réduite.
Face à ce constat accablant, nous avons plus que jamais besoin d’une Ville qui protège, d’une Ville gérée par et pour les habitants !
C’est le temps de lancer un véritable programme d’aménagement urbain cohérent et humaine pour permettre à chaque citoyen·ne de pouvoir accéder à l’espace public et aux services offerts à chacun·e d’entre nous.
C’est le temps d’annuler des grands projets inutiles et couteaux, notamment le grand stade Gabriel-Montpied qui coûtera à la collectivité plus de 80 millions €.
Oui, #UnAutreClermontFerrandEstPossible avec #ClermontFerrandEnCommun avec Marianne Maximi, tête de liste.

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Journée internationale de lutte des femmes

Ce dimanche 8 mars après-midi dans les rues de #ClermontFerrand, plus de 2000 femmes et hommes côte à côte ont réclamé la fin du patriarcat, l’abandon de la réforme des retraites et ont condamné l’utilisation du 49-3.
Ce dimanche 8 mars après-midi dans les rues de #ClermontFerrand , plus de 2000 femmes et hommes ont scandé « 8 mars toute l’année », « on ne taira plus jamais », « Nous sommes fortes, nous sommes fières et en colère ».
Ce dimanche 8 mars après-midi dans les rues de #ClermontFerrand, plus de 2000 femmes et hommes ont manifesté, un moment fort et intense, pour l’égalité pour toutes et tous, sans aucune discrimination et contre les violences physiques et économiques faites aux femmes, contre la précarité, l’éducation genrée…
#JourneeInternationaleDesDroitsDesFemmes

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Les 55 noms de notre liste “Clermont en Commun bis

Découvrez les 55 noms de notre liste !

Aux côtés de Marianne, des salarié.es et des précaires, du public ou du privé, des jeunes et des retraité.es, des ouvrier.es, des chercheurs et des chercheuses, des Gilets Jaunes, des artisan.es et des employé.es, de tous les quartiers, souvent déjà engagé.es pour l’intérêt général dans des associations, des syndicats, dans le mouvement social ou dans la vie de leur quartier.

> Liste en pdf
> Nos propositions en 8 pages (pdf)

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Découvrez les 55 noms qui composent la liste « Clermont en commun » menée par Marianne Maximi à Clermont-Ferrand

C’est depuis leur local de campagne rue Montlosier que Marianne Maximi (en rouge) et Diego Landivar (à gauche) ont présenté les 55 noms qui constituent « Clermont en commun » © Francis CAMPAGNONI

Une troisième liste est enfin connue à Clermont-Ferrand dans le cadre des municipales. Il s’agit de celle de Marianne Maximi, à la tête de « Clermont en commun », liste soutenue par La France insoumise et le collectif Nous sommes prêt.e.s.

C’est sûrement le seul point commun qu’elle partage avec le candidat LREM Eric Faidy. Après avoir présenté dans un premier temps 25 noms, Marianne Maximi, à la tête de la liste « Clermont-Ferrand en commun » a levé le voile, ce vendredi, sur les 55 noms qui composent la liste soutenue par la France insoumise et le collectif Nous sommes prêt.e.s.

«Un, deux, trois, Maximiii ». Comme pour toute photo de groupe qui se respecte, il y a les dissipés. Hier soir, depuis la “mairie du peuple”, le constat s’est encore vérifié au moment de la présentation de la liste, menée par Marianne Maximi.

« C’est une liste avec beaucoup de jeunes, à l’image de cette ville avec ses étudiants », indique la candidate de 34 ans. « Mais il y aussi des salariés, des précaires, des cheminots », énumère la tête de liste, forcément fière de ces 55 noms, fruit d’un travail collégial de la part du comité electoral à l’œuvre depuis plusieurs mois.

Jeunesse et expérience

À la jeunesse, Marianne Maximi rajoute aussi l’expérience. Celle des actuels élus d’opposition insoumis au conseil municipal (dont elle fait partie, mais aussi Alparslan Coskun, Florent Naranjo et Laurence Schlienger), celle des anciens élus (comme Fatima Chennouf-Terrasse, élue entre 2001 et 2014) ou des personnes déjà présentes sur la liste d’Alain Laffont six ans plus tôt.

Si « Clermont en commun » est soutenue par La France insoumise et compte près de la moitié de militants insoumis, la liste rassemble des militants écologistes et communistes. Mais aussi des spécialistes, comme l’ingénieur agronome Romain Dureau ou Céline Porcheron, ingénieure spécialiste de l’alimentation durable, qui ont contribué à l’élaboration du programme. A l’instar de l’enseignant chercheur Diego Landivar, numéro 2 âgé de 38 ans et issu du collectif de chercheurs Nous sommes prêt.e.s.

Une crainte autour de l’abstention

À un mois d’un second tour où Marianne Maximi espère constituer une surprise, « Clermont en commun » entend proposer « un autre Clermont pour répondre à l’urgence sociale, climatique et démocratique » malgré une campagne « longue à démarrer. Les gens semblent peu intéressés ». D’où cette crainte : celle de l’abstention les 15 et 22 mars. « On appelle les gens, comme ceux des quartiers populaires, à se mobiliser. » 

Mardi 25 février, à 19 heures, un meeting en présence de Manon Aubry, députée européenne (LFI) se tiendra à la maison du peuple à Clermont-Ferrand.

Les 55 noms de « Clermont-Ferrand en commun »
Marianne Maximi, 34 ans, éducatrice spécialisée ; Diego Landivar, 38 ans, enseignant chercheur ; Fatima Chennouf-Terrasse, 58 ans, aide médico-psychologique, militante pour le droit au logement ; Alparslan Coskun, 55 ans, agent territorial ; Anna Mendez, 21 ans, étudiante ; Florent Naranjo, 35 ans, auto-entrepreneur ; Marie-Christine Belouin, 65 ans, retraitée ; Alain Bidet, 55 ans, artisan, militant du mouvement climatique ; Céline Porcheron, 54 ans, ingénieure spécialiste de l’alimentation durable ; Romain Dureau, 25 ans, ingénieur agronome ; Laurence Schlienger, 52 ans, salariée Michelin, syndicaliste ; Florian Diou, 32 ans, bibliothécaire, militant communiste ; Myriam Zeboudj, 42 ans, employée hospitalière ; Sylvain Pallut, 34 ans, comptable agricole ; Louise Douay, 22 ans, étudiante, syndicaliste ; Georges Bollon, 67 ans, retraité de l’action cinématographique ; Marie-Laure Vaure, 44 ans, sans emploi, gilet jaune ; Romain Lacroze, 24 ans, assistant d’éducation ; Marie Saillard, 60 ans, directrice d’école maternelle ; Alain Foulhoux, 54 ans, agent hospitalier ; Fannie Brigou, 42 ans, gardienne d’immeuble ; Pierre-Antoine Augereau, 33 ans, enseignant, militant associatif ; Nicole Robles, 51 ans, agente territoriale, syndicaliste ; Christian Raynaud, 65 ans, retraité SNCF, syndicaliste ; Noémie Fel, 22 ans, juriste ; Jean-Pierre Serezat, 67 ans, retraité Michelin, syndicaliste ; Agathe Decaster, 31 ans, enseignante ; Adam Borie, 27 ans, juriste ; Khadija Benkourachi, 52 ans, vendeuse ; Tristan Brohan, 34 ans, cheminot ; Marie Lafitte, 30 ans, animatrice périscolaire ; Jean Siry, 71 ans, retraité, militant de l’habitat participatif ; Marion Faure, 23 ans, animatrice ; Pierrick Soupaya, 33 ans, commercial ; Cathy Guerret, 56 ans, en reconversion professionnelle ; Gérard Chovin, 59 ans, photographe ; Emmanuelle Klein, 42 ans, employée d’un bailleur sociale ; Jean-David Bouvier, 36 ans, demandeur d’emploi ; Pascale N’Diaye, 58 ans, adjointe administrative hospitalière ; Paul Baroux, 69 ans, retraité de la fonction publique ; Neïla Hassen, 41 ans, contractuelle, Nicolas Galleazzi, 48 ans, luthier ; Alice Rampal, 21 ans, étudiante en architecture ; Yves Gueydon, 68 ans, militant pour le droit à l’emploi ; Anna Ruiz, 66 ans, retraitée de l’éducation nationale ; Bruno Peghaire, 39 ans, agent d’entretien ; Marie-Paule Osty, 58 ans, assistante sociale ; Bernard Clemencon, 71 ans, historien archéologue ; Mathilde Clavero, 29 ans, demandeuse d’emploi ; Jean-Baptiste Artaud, 35 ans, cheminot ; Marie-José Subil, 68 ans, retraitée ; Daniel Dravert, 71 ans, retraité ; Marion Auzat, 33 ans, fonctionnaire des finances publiques ; Jean-Michel Duclos, 67 ans, ancien conseiller municipal écologiste ; Anne-Marie Harrand, 73 ans, médecin retraité.

Pierre Peyret

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La Culture pour Tous

Il est indéniable que le mandat qui s’achève a vu des réalisations importantes dans ce domaine comme la construction du lieu identitaire de la Comédie ou le lancement de « Mille Formes », que nos élus ont soutenus. Mais les menaces planent sur les conquêtes que les acteurs de la vie culturelle et artistique de notre ville ont pu obtenir. A quelques exceptions près les subventions aux associations baissent ou stagnent (ce qui revient à une baisse avec l’inflation), cela associé au plan de licenciement des emplois aidés fragilise de nombreuses structures. Alors qu’ils ne devraient être que des aides en formation, souvent les services civiques pallient à l’impossibilité de créer des emplois pourtant nécessaires. Les accommodements divers avec le néo-libéralisme comme le vocabulaire insidieux qui s’installe à base de compétition, d’attractivité, de communication indique une mauvaise direction contraire à la démocratisation de la culture que nous défendons. Est-il normal que nombre d’association soient obligées de se tourner vers des entreprises privées qui non contentes de se payer une communication à peu de frais (elles bénéficient d’une exonération de 60% sur la somme investie) peuvent souvent avoir des exigences importantes en termes de contreparties. Comment ne pas voir dans les politiques de promotion systématique du mécénat l’acceptation forcée des politiques d’austérité et une fragilisation de l’autonomie des structures culturelles qui pourrait se révéler redoutable dans les prochaines années ?

Bien évidemment les réalités économiques ne sont pas simples et rien ne se réglera d’un claquement de doigts mais quand on nous rabâche qu’il n’y a plus d’argent public et qu’il faut aller le chercher ailleurs, nous répondons qu’il y a des choix et des priorités à faire. 

L’égalité devant l’accès à la culture, moyen d’émancipation et d’ouverture au monde doit être une priorité d’une collectivité. C’est pourquoi, par exemple, nous posons la question de la pertinence des grands travaux inutiles (grand stade) ou des opérations de prestige hors sol.

C’est pourquoi nous contestons les arbitrages qui ont été faits en matière culturelle. Pendant que quelques opérations liées à Effervescences et à la candidature de Clermont-Fd comme capitale européenne de la culture ont polarisé la vie culturelle locale, ce sont de nombreuses saisons et festivals culturels municipaux qui ont vu leur budget être réduit de 15 % à 30 %. Le Conte en Fête, Back Ground, les Anatolies… des évènements culturels majeurs dans les quartiers Nord et Sud de Clermont-Fd ne sont plus aujourd’hui que l’ombre d’eux-mêmes, malgré un succès populaire mêlant associations, habitant.es, acteurs culturels locaux. De même, Graines de Spectacles, malgré son travail reconnu de diffusion de spectacles vivants de grande qualité auprès des scolaires, ou les Contre-Plongées qui animent la vie culturelle pendant l’été, toutes ont vu leur budget clairement diminuer.

La politique culturelle d’Olivier Bianchi a donc schématiquement consisté à mettre la priorité sur les grands évènements prestigieux au détriment du travail de terrain et de l’accessibilité de toutes et tous à la culture. Un renoncement à l’ambition de démocratisation culturelle, à peine compensée par le programme Demos. Un renoncement qui a été amplifié par une réforme bâclée de l’ancienne Direction de l’Animation de la Jeunesse et des Loisirs qui a fragilisé les équipes d’animation, et leur capacité à faire vivre la culture dans tous les quartiers de la ville.

Que l’on se réclame de « l’élitisme pour tous » cher à Jean Vilar et Antoine Vitez, ou des diverses cultures populaires qui irriguent notre Ville, avec la liste « Clermont-Ferrand en Commun » conduite par Marianne Maximi, nous voulons sensibiliser et mobiliser toutes celles et ceux qui veulent rester vigilant-e-s vis à vis de politiques qui sapent de toute part le monde de la culture et aider les structures qui œuvrent pour le développement de la culture pour tous.

Nous voulons la culture pour tous mais bien évidemment il ne suffit pas de répéter en boucle ce genre de slogan pour qu’il se réalise. Aussi la médiation en direction des scolaires, des quartiers, des publics empêchés… est fondamentale dans ce processus. De nombreuses associations se sont déjà engagées dans cette démarche souvent de façon discrète et parfois avec l’ignorance voire le mépris de responsables publics. Aussi nous souhaitons renforcer le soutien aux structures qui font ce travail.

Il ne s’agit pas de faire ici l’inventaire de la riche vie culturelle clermontoise mais de donner quelques éléments de notre vision d’une politique culturelle et quelques principes qui sous-tendent notre action.

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Les 25 premiers noms de la liste « Clermont en commun » ont été présentés, hier

L’article paru dans l’édition du journal La Montagne du 30 janvier 2020

De la mairie du peuple à l’hôtel de ville

Entre une manifestation en soutien aux cinq personnes convoquées après l’intrusion au lycée Blaise-Pascal (*) et un défilé dans les rues clermontoises contre la réforme des retraites, les journées continuent d’être bien remplies pour les membres de « Clermont en commun ». Pas de quoi, cependant, les éloigner de leur objectif du 15 mars et ce premier tour des élections municipales. Au contraire.

Les vingt-cinq premiers noms de la liste composant « Clermont en commun » ont été présentés, hier. Pour la connaître en totalité et dans l’ordre, il faudra cependant attendre quelques semaines. « La démarche continue de se construire », fait remarquer Marianne Maximi, à la tête de la liste soutenue par La France insoumise (LFI). « On tient à ne pas verrouiller les choses. »

Un comité électoral mis en place

Et pour cause, avec « Clermont en commun », la démocratie prédomine, comme ils s’en félicitent tous. « Ce n’est pas moi, Marianne Maximi, ou trois personnes sur un coin de table, qui décidons des personnes sur la liste. » Un comité électoral a été mis en place pour proposer des noms, soumis par la suite à une assemblée générale. Pour quel résultat ? « Une liste qui représente les Clermontois, issus de différents quartiers, de différentes professions, de différents engagements », résume l’actuelle conseillère municipale d’opposition (LFI) âgée de 34 ans.

Une liste jeune, « à l’image de Clermont-Ferrand », où l’on retrouve des militants de La France insoumise bien entendu ou des personnes déjà présentes en 2014 sur la liste alors menée par Alain Laffont. Mais aussi une ancienne élue au conseil municipal (Fatima Chennouf-Terrasse entre 2001 et 2014) ou des Gilets jaunes. Un groupe qui a séduit « des gens d’Europe Écologie Les Verts ou du PCF, qui ont une autre envie pour leur ville ». Figurent, par ailleurs, les chercheurs et militants mobilisés autour de l’urgence climatique du collectif « Nous sommes prêt.e.s », qui ont trouvé là « les garanties optimales de faire une campagne où l’urgence climatique sera au centre de l’action municipale », comme s’en réjouit Diego Landivar.

Enfin, Alparslan Coskun, Florent Naranjo et Laurence Schlienger, actuels conseillers municipaux d’opposition (LFI) aux côtés de Marianne Maximi, sont là pour apporter « leurs connaissances des dossiers ». Et asseoir une certitude : « C’est une occasion historique de proposer un autre Clermont ».

(*) Présente sur la liste Clermont en commun, Anna Mendez, étudiante et ancienne présidente de l’Unef Auvergne, fait partie des cinq personnes convoquées, hier (lire page 3) .

Les 25 premiers noms de la liste :
Pierre-Antoine Augereau, 33 ans, enseignant, militant associatif. Marie-Christine Belouin, 65 ans, retraitée, élue Europe Écologie Les Verts à Pont-du-Château. Alain Bidet, 55 ans, artisan, militant du mouvement climatique. Georges Bollon, 67 ans, retraité de l’action cinématographique. Fannie Brigou, 42 ans, gardienne d’immeuble. Fatima Chennouf-Terrasse, 58 ans, aide médico-psychologique, militante pour le droit au logement. Alparslan Coskun, 54 ans, agent territorial.
Agathe Decaster, 31 ans, enseignante. Florian Diou, 32 ans, bibliothécaire, militant communiste. Louise Douay, 22 ans, étudiante, syndicaliste. Romain Dureau, 25 ans, ingénieur agronome. Noémie Fel, 22 ans, juriste. Alain Foulhoux, 54 ans, agent hospitalier. Romain Lacroze, 24 ans, assistant d’éducation. Diego Landivar, 38 ans, enseignant-chercheur. Marianne Maximi, 34 ans, éducatrice spécialisée. Anna Mendez, 21 ans, étudiante, syndicaliste. Florent Naranjo, 35 ans, auto-entrepreneur. Sylvain Pallut, 34 ans, comptable agricole. Céline Porcheron, 54 ans, ingénieure spécialiste de l’alimentation durable. Christian Raynaud, 65 ans, retraité SNCF, syndicaliste. Nicole Robbles, 51 ans, agente territoriale, syndicaliste. Marie Saillard, 60 ans, syndicaliste. Laurence Schlienger, 52 ans, salariée Michelin, syndicaliste. Marie-Laure Vaure, 44 ans, sans emploi, Gilet jaune.

Pierre Peyret pierre.peyret@centrefrance.com

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