Deniz Gezmiş, Yusuf Aslan et Hüseyin İnan, pendus le 6 mai 1972

Une pensée fraternelle pour ces 3 révolutionnaires ; Deniz Gezmiş (25 ans), Yusuf Aslan (25 ans) et Hüseyin Inan (23 ans), pendus le 6 mai 1972, ainsi que pour tous ceux qui ont combattu contre l’exploitation et pour les jours meilleurs pour le peuple, pour la paix, pour l’intérêt général, pour la fraternité entre les peuples…
Un grand salut à leur mémoire, à leur combat acharné, à leur profond humanisme !

Une pensée fraternelle pour ces 3 révolutionnaires ; Deniz Gezmiş (25 ans), Yusuf Aslan (25 ans) et Hüseyin Inan (23 ans), pendus le 6 mai 1972, ainsi que pour tous ceux qui ont combattu contre l’exploitation et pour les jours meilleurs pour le peuple, pour la paix, pour l’intérêt général, pour la fraternité entre les peuples…
Un grand salut à leur mémoire, à leur combat acharné, à leur profond humanisme !

Ces jeunes révolutionnaires de Turquie avaient été condamnés à mort par un tribunal de la loi martiale à Ankara sous l’inculpation de “tentative de renversement du régime constitutionnel”.
Ils ont créé des associations intellectuelles et mené des actions armées. Mais ILS N’ONT TUE PERSONNE !
Jusqu’à leur dernier souffle, ils assumèrent fièrement leur combat légitime et juste pour la libération du peuple turc et ils refusèrent catégoriquement tout marché.
Voici leurs derniers moments pendant les exécutions d’après les observations des avocats qui y assistaient.
6 mai 1972… à une heure du matin, deux avocats furent introduits dans la prison centrale « Ulucanlar » à Ankara.

Deniz fut le premier. Il accueillit, sourire aux lèvres, les avocats et leur dit: “Je souhaite que vous voyiez comment nous marcherons à la mort, afin que les générations futures le sachent. Embrassez pour moi tous les révolutionnaires emprisonnés.”
Ensuite il dicta une lettre à son père.Il monta sur l’escabeau et plaça lui même sa tête dans le nœud coulant et s’écria :
“Vive la lutte du peuple de Turquie pour l’indépendance !
Vive le marxisme-léninisme!
Vive la lutte révolutionnaire des peuples turc et kurde!
A bas l’impérialisme!
A bas le fascisme!”
Il était 1h25 du matin.

Yusuf Arslan fut le deuxième, grimpa sur le tabouret, mit sa tête dans le nœud et s’écria,
“Je meurs d’une mort honorable, pour l’indépendance et la prospérité de mon peuple. (tournant vers les colonels autour de lui) Vous, qui nous pendez, vous mourrez chaque jour pour votre malhonnêteté. Nous sommes au service de notre peuple, mais vous, vous êtes les valets des Etats-Unis.
Vivent les révolutionnaires!
A bas le fascisme!”
Il était 2h50 du matin.

En enfin Hüseyin Inan monta sur la potence, et s’écria,
« Cette lutte ne cessera pas avec nos exécutions.
J’ai lutté pour l’indépendance et la prospérité de mon peuple, sans me soucier de mon propre intérêt. Jusqu’à ce jour, j’ai porté honorablement la bannière, à présent je la passe au peuple de Turquie.
Vivent les ouvriers et les paysans !
Vivent les révolutionnaires !
A bas l’impérialisme et le fascisme ! »
Il était 3h25 du matin.

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