Ne laissons pas livrer la ville aux actionnaires.
Un vent mauvais souffle sur notre pays. L’extrême droite, le parti de la haine, du racisme et des inégalités gagne de trop nombreux suffrages. Comme en miroir dans un numéro de duettiste le président des riches répond à la colère populaire par le mépris, le dénigrement et la répression. Ce vent mauvais n’épargne pas notre métropole. Le 13 juin 2018, O. Bianchi s’est déclaré candidat à sa succession, se vantant d’avoir « fait du Macron avant Macron ».
Tout à son idée de ville « attractive et rayonnante » destinée à attirer de riches investisseurs, l’actuel président de la Clermont Auvergne Métropole et sa majorité ont continué à miser sur les opérations ronflantes : grand stade, communication autour de « capitale européenne de la culture », opération immobilières « de standing » comme l’Hôtel-Dieu… quitte à la livrer aux actionnaires et aux promoteurs, et à rejeter les plus modestes à la périphérie de l’agglomération. Le constat est d’autant plus sombre que le pacte de Cahors, voté par la majorité d’Olivier Bianchi, lui a lié les mains et l’a condamné à étrangler encore son budget au détriment des agents, des associations…
Dans la continuité
des combats du docteur Laffont
Pour nous, ce 13 juin a surtout été le jour où nous avons perdu notre camarade Alain Laffont, le président de notre groupe, celui qui a incarné sans concession la gauche pendant 40 ans, défendu les intérêt du peuple face à la finance et aux bétonneurs, lutté contre les projets inutiles et anti-écologiques comme l’incinérateur… Le Docteur s’en est allé sans avoir rien lâché de ses convictions et ses combats. Il laisse un grand vide, et malgré lui, un nouveau désert médical dans son quartier des Vergnes.
Depuis, Gilets jaunes, marches pour le climat, syndicalistes et associations, citoyennes et citoyens révolté.es expriment un ras-le-bol des fausses promesses et des politiques qui ne servent que les puissants sans tenir compte des urgences sociales et climatiques.
Il faut répondre aux attentes des classes populaires
Le défi est à la hauteur des enjeux écologiques, démocratiques, économiques et sociaux. Et des attentes, qui s’expriment dans la rue, au travail, dans les associations, ou simplement par un regard bienveillant sur nos villes ou nos quartiers. Ce sont celles des citoyen.nes qui ne se résignent pas, et qui devront s’unir pour refaire de notre ville notre lieu de vie commun.
C’est en pensant à eux, à vous, à nous que nous avons lancé Ville(s) en Commun, il y a un an. Tables rondes, ateliers, discussions, meetings… autant d’occasions d’échanger, de croiser les regards, de mener les actions, de favoriser les projets de toutes celles et ceux qui ont compris que la transition est urgente.
Cette démarche coopérative doit s’amplifier. C’est dès aujourd’hui que l’on construit l’avenir.
Cliquer pour télécharger le brochure en pdf « Le temps est venu de faire la ville en commun«
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