Sevgili kardeş, can dost Mevlüt’e —
Afiyet olsun bizim oğlan,
beğendiğine sevindim.
Keyfini çıkar her kadehin —
her yudum bir kalp atışıdır, bilirsin.
Sen votkayla,
ben bir kadeh rakı —
aramızda üç bin beş yüz kilometre,
ama aynı sofradayız sanki.
Soframızın dumanı tütüyor,
bir kenarda eski bir şarkı.
Bir yudum umut,
bir dilim hüzün —
kederin de dostluğu var
bu akşamın.
Camlar buğulu,
sözler ağır.
Kadehlerde yankılanır
her hatır.
Belki ömrümüz
bir meze kadar kısa,
ama dolu,
ama içten —
yeter ki samimidir.
Eyvallah can kardeş —
diyorsun yürekten.
Yaşamımız bir meze kadar dolu, biliyorum;
ama bir çınar kadar uzun olsun.
À mon cher frère, ami fidèle, Mevlüt —
Samedi soir
À ta santé, mon frère bien-aimé,
je suis heureux que cela te plaise.
Savoure chaque verre :
chaque gorgée, tu sais,
est un battement de cœur.
Toi avec ta vodka,
moi avec mon rakı —
trois mille cinq cents kilomètres nous séparent,
et pourtant, nous sommes à la même table.
La fumée du repas monte en volutes,
portant les parfums des épices et du pain chaud.
Une vieille chanson murmure dans un coin,
ses notes caressent nos souvenirs.
Une gorgée d’espoir,
une tranche de mélancolie —
la tristesse danse avec l’amitié
dans l’éclat des verres qui s’entrechoquent.
Les vitres sont embuées,
la lumière des lampes se reflète doucement.
Les mots tombent, lourds de sens,
et résonnent dans nos cœurs
comme des échos partagés.
Peut-être nos vies
sont-elles courtes comme un mezzé,
mais elles sont pleines,
pleines et sincères —
tant qu’elles sont vraies.
Et douces comme ce samedi soir partagé,
où la distance s’efface,
et nos cœurs sont ensemble à la même table.
                
                                                                
Commentaires récents