Clermont fière et solidaire

Immense fierté que mon camarade Marianne Maximi ait été désignée ce matin, lors de l’Assemblée municipale, tête de liste des Insoumis·es pour les municipales de Clermont-Ferrand !
Immense fierté aussi d’avoir été désigné par l’AG comme délégué à la coordination politique.
Notre ville mérite un véritable changement : un changement social, écologique et démocratique, porté par celles et ceux qui refusent la résignation. Ces batailles, nous allons les mener avec détermination pour améliorer concrètement la vie des Clermontois·es.

Rejoignez-nous pour porter haut et fort la justice sociale, écologique et démocratique dont Clermont-Ferrand a urgemment besoin !
Rejoignez-nous pour redonner aux habitantes et habitants le pouvoir de vivre dans une ville qui se soucie de toutes et tous !
Rejoignez un mouvement qui relève la tête et refuse de céder : pour une ville fière, juste et solidaire !

Mon intervention :
Le mandat municipal et métropolitain 2020–2026 arrive à son terme. Permettez-moi un bref retour en arrière, utile pour la mémoire collective.

Les élections municipales de 2020 nous ont donné un rôle d’opposition.
Nous avons été une opposition de gauche exigeante, constructive, mais combative face à la majorité municipale et à l’alliance gauche-droite de la Métropole. 

Sans une force de proposition sociale et écologique comme la nôtre, de nombreuses avancées n’auraient tout simplement pas existé.

Je pense notamment au développement des pistes cyclables, sujet sur lequel nous avions réalisé une importante mobilisation dès 2020.
Je pense aussi au 25 Gisèle Halimi, un projet essentiel pour l’accueil des femmes victimes de violences, que le maire Bianchi avait opposé avec vigueur, estimant que cela relevait du Département. Sans notre insistance, ce projet n’aurait jamais vu le jour.

Je veux également évoquer le centre de santé Alain Laffont. Nous n’avons cessé d’alerter sur les difficultés croissantes d’accès aux soins pour les Clermontoises et les Clermontois, et plus encore dans les quartiers populaires. Là encore, nous avons porté la voix de celles et ceux qui ne sont jamais entendus.

Dans le même temps, nous avons dénoncé les erreurs de la majorité municipale et métropolitaine. Nous avons démontré l’échec global de leur modèle : un modèle d’attractivité hors-sol, déconnecté du quotidien.

  • Le gâchis du bâtiment totem pour l’innovation, symbole d’une politique déconnectée des besoins réels.
  • L’absence d’un référendum sur le grand stade, qui aurait évité de gaspiller autant d’argent public.
  • Notamment, les conséquences désastreuses de la politique de l’ANRU. La destruction de centaines de logements à très bas loyers aux Vergnes et à Saint-Jacques a entraîné une profonde crise du logement, ainsi que le retrait des services publics dans les quartiers populaires aui sont devenus les quartiers déclassés
  • Une candidature à la Capitale européenne de la Culture qui aurait dû s’appuyer sur les acteurs culturels clermontois. À l’inverse de Bourges, la majorité en a fait un projet de marketing territorial, confié à des mécènes privés, et qui a perdu tout son sens.
  • L’augmentation du volume de l’incinérateur, que nous avons voulu empêcher. Cette question, autrefois consensuelle à gauche, n’a même pas été débattue au conseil municipal. À Lempdes, le conseil a été consulté et a rejeté cette folie à l’unanimité. À Clermont, silence.
  • Le projet de Cataroux–Michelin, symbole de la privatisation de l’urbanisme.

Je veux aussi dire un mot d’un sujet essentiel. Clermont est une grande ville de France. Elle doit prendre sa place dans les débats nationaux, et ne pas avoir peur de se tenir du côté de la justice. Nous aurions voulu que la solidarité envers le peuple palestinien soit claire, assumée et visible. Pendant deux ans, alors que des dizaines de milliers de Gazaouis mouraient, nous nous sommes trop souvent retrouvés seuls à porter cette voix humaniste.

Voilà notre bilan : être utiles, être lucides, être combatifs, être courageux.Voilà ce que nous voulons continuer à faire : défendre Clermont, défendre ses habitants, et défendre nos valeurs, sans jamais baisser les yeux.
Clermont doit être une ville qui relève la tête : fière, juste et solidaire !

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Minuit

Gece yarısı… Saat tam yirmi dört.
TRT Türkü’de ‘Bülbülüm var altın kafeste’ usul usul dökülüyor odaya.
Az önce adımımı attım eve;
Peynirle muşmula, rakının beyaz ışığında
‘Gel, yorgunluğunu bırak benim omzuma’ der gibi.

Gece sakin, gece güzel…
Türkü içime doğru bir yerden
‘Ben dayanamam yarim’ diye sızlıyor.

Bir yudum alıyorum dostluğa,
Bir yudum sevgiye…
Ve bırakıyorum kendimi bu sessizliğin koynuna.
——————

Minuit.
La journée vient de s’éteindre d’un seul coup.
À la radio, un vieux chant d’amour flotte comme un souffle dans la pièce,*
léger, fragile, presque vivant.

Je viens à peine de rentrer.
Sur la table, un peu de fromage, quelques nèfles,
et la clarté douce du rakı
m’accueillent comme une main tendue :
“Viens… repose ton cœur un instant.”

La nuit s’est faite tendre, presque complice.
Le chant gémit quelque part en moi,
comme une blessure qui connaît mon nom.

Je trinque — une gorgée pour l’amitié,
une autre pour l’amour…
Puis je me laisse tomber doucement
dans les bras tièdes du silence

  • À TRT Türkü, “Bülbülüm var altın kafeste” se répand, lente pluie de notes dans la chambre.

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Brise légère du matin de ce 10 novembre

#10kasım

En ces jours de troubles,
la brise légère du matin de ce 10 novembre murmure :
« Paix dans le pays, paix dans le monde… »
Les nuages, baignés de rouge,
valsent comme pour saluer
l’un des plus grands combattants et révolutionnaires
contre l’obscurantisme, disparu il y a 87 ans.

Dünyanın tersine döndüğü bu günlerde,
bu 10 Kasım sabahında,
hafifçe esen rüzgâr fısıldıyor:
“Yurtta sulh, cihanda sulh…”
Bulutlar gökyüzünün kızıllığında
vals yapar gibi süzülürken,
sanki 87 yıl önce bugün aramızdan ayrılan
ve karanlığa karşı savaşan devrimcilerden birini
anıyormuşçasına sessiz bir saygı duruyor.

En ce jour éveillé par la lumière dorée de l’automne,
tandis que le vent fait danser les feuilles
et que le soleil caresse votre visage,
que l’esprit de fraternité, d’égalité et de liberté
réchauffe votre cœur.
Résister —
pour la fraternité des peuples,
pour un monde plus juste et en paix —
voilà le nom de l’espoir.

Sonbaharın altın ışıklarıyla uyanan bu günde,
rüzgâr yaprakları dans ettirirken
ve güneş yüzünüzü okşarken,
eşitlik, insanlık ve dayanışma ruhu
kalbinizi ısıtsın.
Halkların kardeşliği, barış
ve daha adil bir dünya için direnmektir,
umudun adı.
Gününüz aydın, yüreğiniz huzur dolsun

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CM du 7 novembre : intervention sur le dernier rapport d’orientations budgétaires


La dernière séance du Conseil municipal de Clermont-Ferrand s’est tenue le vendredi 7 novembre. Vous trouverez ci-dessous mon intervention sur le dernier rapport d’orientations budgétaires (ROB) du mandat :

Mes chers collègues,

Avant mon intervention sur le rapport d’orientation budgétaire, j’aimerais revenir sur la situation politique actuelle.

Une situation marquée par une incertitude profonde, liée au refus de reconnaître le résultat des urnes de 2022 et ensuite 2024, et à la remise en question permanente, depuis plus de vingt ans, de nombreuses avancées sociales et environnementales, par des politiques devenues de plus en plus ultralibérales, et parfois même autoritaires, voire liberticides.

Dans ce contexte troublé, alors que les repères vacillent, nous aurions pu espérer que ce rapport d’orientation budgétaire apporte clarté, vision et stabilité.

Malheureusement, c’est tout l’inverse.

Je dois vous avouer un certain effarement à la lecture de ce rapport.
C’est un document d’orientation… qui réussit l’exploit de ne proposer aucune orientation.
Un texte vide, sans cap, sans vision.

Certes, nous savons que les élections approchent, et que la prochaine majorité pourra prendre une direction différente de l’actuelle.
Mais nous allons tout de même voter un budget le mois prochain, un budget qui devra couvrir toute l’année 2026 — et que la future majorité pourra modifier.
Le document est tellement creux que, si vous décidiez demain de licencier tous les agents et de fermer l’hôtel de ville, ce ne serait même pas contradictoire avec votre rapport d’orientation budgétaire.

Ce n’est pas seulement un manque de respect pour cette assemblée, c’est un manque de respect pour les citoyens.
En refusant de présenter vos orientations, vous plongez tous les Clermontois dans l’incertitude.
Et cette incertitude, c’est dangereux.

Prenons des exemples concrets.

Le gel des tarifs des cantines, que vous revendiquez chaque année : disparu du rapport d’orientation budgétaire.
Sera-t-il présent dans le budget 2026 ? Les prix vont-ils augmenter ?
Nous aurions pu en débattre, confronter nos arguments, décider ensemble.
Mais aujourd’hui, à l’issue de ce débat, les parents clermontois ne sauront pas s’ils pourront payer la cantine de leurs enfants ou non.

Ensuite, le CCAS.
Nous avons droit à un simple paragraphe expliquant que la situation des Ehpad s’est améliorée.
Mais c’est bien le CCAS dans son ensemble qui est en crise.
La Chambre régionale des comptes a publié, le mois dernier, un rapport édifiant.
Elle pointe exactement ce que nous dénonçons depuis des mois : le défaut d’une véritable stratégie de sauvegarde du CCAS.
Et aujourd’hui, vous nous présentez un rapport d’orientation budgétaire sans un mot à ce sujet.
Chaque semaine sans action aggrave la situation de milliers de Clermontois qui dépendent de notre politique sociale au quotidien.

J’en viens à la politique culturelle.
Nous vous l’avons dit lors du dernier conseil : le secteur est inquiet, car il n’y a plus d’orientation politique depuis 2023.
Et nous découvrons aujourd’hui que 2026 sera à nouveau une année blanche pour la culture.
C’est encore pire : le secteur s’inquiète de la concurrence d’une salle privée financée par Michelin à Cataroux, prévue pour 2026.
Les professionnels de la culture ont besoin que la Ville les aide à survivre dans une période déjà difficile.
Si nous attendons le budget 2027 pour agir, il y aura eu des conséquences désastreuses.

Et pendant ce temps, à l’approche des élections, la droite et le centre simulent l’opposition sur ce vide.

Les Clermontois, Clermontoises ne sont pas dupes : ce théâtre permanent ne trompe plus personne.
Car l’essentiel des compétences municipales a été transféré à la Métropole, où cette même droite et ce même centre siègent avec vous dans l’exécutif.
Comme mon collègue Landivard a très bien exposé il y a quelques minutes Pendant que vous jouez la comédie du désaccord ici, la majorité municipale, la droite et le centre gouvernent main dans la main à la Métropole, prenant ensemble l’essentiel des décisions.
Ce double discours nourrit la confusion et affaiblit la confiance démocratique.

Mes chers collègues, tout ceci n’est pas sérieux.
Le rapport d’orientation budgétaire n’est pas une formalité administrative.
C’est un acte politique.
Il doit être sincère, lisible et cohérent avec le budget en préparation.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui.

En présentant un document comme celui-ci, vous ne remplissez pas une obligation légale :
vous videz de son sens la démocratie municipale.
Et c’est cela, le plus grave.

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Sevgili kardeş, can dost Mevlüt’e

Sevgili kardeş, can dost Mevlüt’e —

Afiyet olsun bizim oğlan,
beğendiğine sevindim.
Keyfini çıkar her kadehin —
her yudum bir kalp atışıdır, bilirsin.

Sen votkayla,
ben bir kadeh rakı —
aramızda üç bin beş yüz kilometre,
ama aynı sofradayız sanki.

Soframızın dumanı tütüyor,
bir kenarda eski bir şarkı.
Bir yudum umut,
bir dilim hüzün —
kederin de dostluğu var
bu akşamın.

Camlar buğulu,
sözler ağır.
Kadehlerde yankılanır
her hatır.

Belki ömrümüz
bir meze kadar kısa,
ama dolu,
ama içten —
yeter ki samimidir.

Eyvallah can kardeş —
diyorsun yürekten.
Yaşamımız bir meze kadar dolu, biliyorum;
ama bir çınar kadar uzun olsun.


À mon cher frère, ami fidèle, Mevlüt —

Samedi soir

À ta santé, mon frère bien-aimé,
je suis heureux que cela te plaise.
Savoure chaque verre :
chaque gorgée, tu sais,
est un battement de cœur.

Toi avec ta vodka,
moi avec mon rakı —
trois mille cinq cents kilomètres nous séparent,
et pourtant, nous sommes à la même table.

La fumée du repas monte en volutes,
portant les parfums des épices et du pain chaud.
Une vieille chanson murmure dans un coin,
ses notes caressent nos souvenirs.

Une gorgée d’espoir,
une tranche de mélancolie —
la tristesse danse avec l’amitié
dans l’éclat des verres qui s’entrechoquent.

Les vitres sont embuées,
la lumière des lampes se reflète doucement.
Les mots tombent, lourds de sens,
et résonnent dans nos cœurs
comme des échos partagés.

Peut-être nos vies
sont-elles courtes comme un mezzé,
mais elles sont pleines,
pleines et sincères —
tant qu’elles sont vraies.

Et douces comme ce samedi soir partagé,
où la distance s’efface,
et nos cœurs sont ensemble à la même table.

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Quatrième cycle de formation et de débats sur les enjeux locaux

Nous nous sommes retrouvé·e·s ce samedi matin au centre Jean-Richepin pour notre quatrième cycle de formation et de débats sur les enjeux locaux :
> l’emprise du monde économique sur la vie locale
> et les mobilités à construire pour l’avenir
La qualité des échanges, la pertinence des questions et la profondeur des réponses démontrent qu’un autre avenir est possible pour #Clermont-Ferrand et sa métropole !
Heureux de participer à un mouvement qui se renforce, s’affirme et s’enrichit collectivement.

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Escapade au Monténégro : La lumière malgré la pluie

Chaque année, le COS de Cournon-d’Auvergne s’évade pour une parenthèse de voyage.
Entre collègues encore en activité et anciens désormais en retraite, nous partageons ce fil invisible tissé d’amitié, de souvenirs et d’histoires communes.
Cap sur le Monténégro
Cette fois, nos pas — et nos cœurs — nous ont menés au Monténégro, terre de montagnes sombres et de lumière éclatante, pour une semaine de découverte.

Le deuxième jour, dimanche dernier, la mer nous attendait pour une sortie en bateau.
Sous un ciel d’orage et une pluie battante, nous avons embarqué pour une traversée inoubliable : les bouches de Kotor, Notre-Dame des Rochers, le village de Perast.

Perast, bijou de pierre

Perast, bijou de pierre posé entre l’eau et la montagne, semble suspendu dans le temps.
Ses façades pâles se mirent dans l’Adriatique, tandis que les clochers veillent sur la mer, impassibles et doux.

Sur l’horizon, Notre-Dame des Rochers se dresse, fragile et fière, sur une île façonnée par la main de l’homme.
Elle ne s’offre qu’à ceux qui viennent par mer, comme un secret que l’eau protège.
Née de pierres et de naufrages, elle demeure une offrande au destin et à la mer.
Chaque rocher, dit-on, porte une histoire ; chaque vague, un vœu de marin revenu à bon port.

Vers les montagnes du cœur du pays

Lundi matin, très tôt, nous avons repris la route en bus pour poursuivre la découverte du pays.
La mer s’éloignait derrière les vitres encore perlées de pluie, tandis que les montagnes se rapprochaient, majestueuses et silencieuses.
Notre chemin serpentait à flanc de colline, vers d’autres merveilles.

Le Monténégro — la Montagne Noire — porte bien son nom : ses pentes abruptes et ses forêts profondes sculptent le ciel d’une gravité majestueuse.

Kotor et sa baie légendaire

La route de Kotor à Cetinje s’élève en lacets serrés, offrant des panoramas à couper le souffle sur la baie, la mer Adriatique et les villages accrochés aux pentes.
Depuis les hauteurs, la baie de Kotor, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, s’étend comme un miroir d’argent où se reflète la mémoire du temps.

Ses remparts, bâtis au fil des siècles, entourent une cité médiévale où les ruelles murmurent encore la voix des marchands vénitiens et des capitaines de mer.
Sous la pierre, on sent battre le cœur ancien de la côte adriatique.

Cetinje, le cœur historique du Monténégro

Puis vient Cetinje, ancienne capitale et cœur historique du Monténégro.
Fondée au XVe siècle, elle demeure le berceau de la culture et de la foi monténégrines.

Le monastère de Cetinje exhale une paix dense et grave ; ses murs semblent retenir les prières de tout un peuple.
Autour, les palais du roi Nicolas Ier, les anciennes ambassades et le musée de la Monnaie racontent, chacun à leur manière, la fierté d’un royaume qui a su rester debout entre les montagnes.

La lumière malgré la pluie

Le soleil nous a manqué, certes, mais la lumière — la vraie — ne nous a jamais quittés.
La pluie tissait un voile d’argent sur les monts sombres, et dans cette brume, chaque sourire, chaque éclat de regard devenait un rayon.
Le ciel s’était fait gris, mais nos visages, eux, portaient l’aube.

Car parfois, la lumière la plus douce n’est pas celle du jour, mais celle qui naît dans le cœur de ceux qui voyagent ensemble.
> Cliquer pour voir l’album sur Facebook

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France reconnaît enfin la Palestine comme un État souverain

Après 152 pays dans le monde, la France reconnaît enfin la Palestine comme un État souverain.
Une avancée historique, mais insuffisante face au génocide en cours.
Pour que cette reconnaissance fonctionne, elle doit s’accompagner d’actions concrètes :
Embargo total sur les armes
Sanctions économiques contre le gouvernement israélien
Pression sur l’UE pour suspendre l’accord d’association avec Israël
Exiger l’arrêt immédiat de l’occupation et du génocide
Il est temps de passer des symboles aux actes, de prendre de décisions courageuses pour une paix juste et durable.

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DimancheJeVoteMelenchon

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 1-bis-1024x689.jpg.

Ainsi s’achève ce soir une longue campagne électorale présidentielle.
🔥 Merci à celles et ceux qui sont allé·es de village en village, qui ont fait des porte-à-porte dans les quartiers et qui ont mené une belle campagne, sans relâche, aux 4 coins de la France pour porter l’Union Populaire et Jean-Luc Mélenchon au second tour ! Merci pour ce travail remarquable, collectif, militant et citoyen pour notre Avenir en commun !

▶️ L’élection présidentielle de ce dimanche est décisive car nous sommes à l’aube d’une rupture sans précédent : une situation d’urgence inédite pour un premier tour qui prend le pas sur le deuxième tour.
▶️ Lors de l’élection présidentielle de ce dimanche, nous avons une opportunité historique d’avoir un candidat de gauche-écologiste au deuxième tour et d’apporter des réponses concrètes aux urgences d’aujourd’hui.
🔥Moi, je vote Jean-Luc Mélenchon et je me range derrière son programme, l’Avenir en commun qui incarne l’écologie et le social, l’espoir d’une paix durable, le respect de l’autre et la dignité humaine !
🔥Moi, je vote ce dimanche
✅ pour avoir un candidat de gauche au 2è tour
✅ pour battre l’extrême-droite dès le 1er tour
✅ pour le blocage des prix et l’augmentation du SMIC à 1400 € net
✅ pour le climat et la biodiversité
✅ pour la retraite à 60 ans
✅ pour la 6è République
✅ pour la paix dans le monde
✅ pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes …
🔥Moi, je vote Jean-Luc Mélenchon, la seule candidature en mesure d’amener la gauche écologiste au second tour ce dimanche et de battre l’extrême-droite !
✌️Que le 10 avril soit le début d’un autre monde : l’harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature, comme vision de monde !
#DimancheJeVoteMelenchon

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Une lueur d’espoir

En Turquie depuis plus de 10 jours où j’avais décidé d’éteindre mon smartphone, mon ordinateur et de me couper du monde pour profiter de ces rares moments d’harmonie en famille, en paix. Quelques jours remplis de moments de partage, de bonheur et d’émotions intenses, ainsi que de moments difficiles, de souffrances et d’inquiétudes.

Me voilà de retour en France, au moment où une tranche relative du temps qui vient de s’écouler en nous annonçant une lueur d’espoir.
Oui, une lueur d’espoir, mais nous traversons une période de ténèbre et d’ignorance profonde. Je sais que le monde a traversé des temps plus sombres, mais à l’ère de l’information, des droits de l’homme, de la liberté et de l’émancipation, où chacun est censé être au courant de tout, l’humanité reste consciemment silencieuse et inactive sur les inégalités, la destruction de la nature, les actes de haine, de massacres, de toute sorte de violence… C’est ce silence à l’avidité sauvage du pouvoir du système néolibéral qui ronge la conscience collective et obscurcit l’esprit du temps.
Dans le contexte d’une crise profonde mondiale, les décideurs néolibéraux continuent à nous faire vivre dans l’incertitude, dans la peur afin de faire accepter les politiques néolibérales mortifères qui créent et accentuent le chaos économique, social, écologique et démocratique.Il existe néanmoins une lueur d’espoir dans ce panorama.
Regardons nos camarades de Ex-Luxfer Gas Cylinders France, un combat exemplaire qui marquera dans notre histoire de lutte, et qui nous montre que l’espoir peut devenir une victoire à condition que ce combat soit engagé pour l’intérêt général dans la durée et la solidarité.
Regardons la déroute de l’extrême droite et la victoire de #GabrielBoric, la gauche radicale au #Chili visant clairement une rupture avec le modèle néolibéral.L’effort paye toujours !
Mettons nous ensemble pour glorifier la liberté, l’égalité, l’émancipation et la dignité de la personne.Mettons nous ensemble pour construire ensemble un Avenir en commun :
Celui de la solidarité, celui de l’égalité, – l’égalité économique, mais aussi l’égalité politique entre les individus, les sexes, les cultures, les peuples…Œuvrons collectivement pour un nouvel espoir.
Celui de décroissance, celui de l’harmonie entre la vie sociale et la nature pour remettre l’être humain à sa juste place, pas en tant que destructeur !
Il est temps de changer notre logiciel intellectuel. Il est temps de donner du sens, replacer l’économie au service de l’intérêt général…Enfin, mes salutations les plus fraternelles à celles et ceux qui combattent toute sorte de totalitarisme, toute forme de discrimination, de racisme et de xénophobie ;qui ont laissé leur vie pour trouver les jours heureux ici ou ailleurs ;qui sont en prison dans différents pays pour construire une société plus juste, plus égalitaire, plus démocratique…Ainsi, je ne vous souhaite pas une bonne année, mais je vous invite à la construire ensemble pour que nos meilleurs vœux se réalisent, pour chacun·e de nous, partout dans le monde !

En Turquie depuis plus de 10 jours où j’avais décidé d’éteindre mon smartphone, mon ordinateur et de me couper du monde pour profiter de ces rares moments d’harmonie en famille, en paix. Quelques jours remplis de moments de partage, de bonheur et d’émotions intenses, ainsi que de moments difficiles, de souffrances et d’inquiétudes.

Me voilà de retour en France, au moment où une tranche relative du temps qui vient de s’écouler en nous annonçant une lueur d’espoir.

Oui, une lueur d’espoir, mais nous traversons une période de ténèbre et d’ignorance profonde.

Je sais que le monde a traversé des temps plus sombres, mais à l’ère de l’information, des droits de l’homme, de la liberté et de l’émancipation, où chacun est censé être au courant de tout, l’humanité reste consciemment silencieuse et inactive sur les inégalités, la destruction de la nature, les actes de haine, de massacres, de toute sorte de violence…

C’est ce silence à l’avidité sauvage du pouvoir du système néolibéral qui ronge la conscience collective et obscurcit l’esprit du temps.

Dans le contexte d’une crise profonde mondiale, les décideurs néolibéraux continuent à nous faire vivre dans l’incertitude, dans la peur afin de faire accepter les politiques néolibérales mortifères qui créent et accentuent le chaos économique, social, écologique et démocratique.

Il existe néanmoins une lueur d’espoir dans ce panorama.

Regardons nos camarades de Ex-Luxfer Gas Cylinders France, un combat exemplaire qui marquera dans notre histoire de lutte, et qui nous montre que l’espoir peut devenir une victoire à condition que ce combat soit engagé pour l’intérêt général dans la durée et la solidarité.
Regardons la déroute de l’extrême droite et la victoire de #GabrielBoric, la gauche radicale au #Chili visant clairement une rupture avec le modèle néolibéral.

L’effort paye toujours !

Mettons nous ensemble pour glorifier la liberté, l’égalité, l’émancipation et la dignité de la personne.
Mettons nous ensemble pour construire ensemble un Avenir en commun :

Celui de la solidarité, celui de l’égalité, – l’égalité économique, mais aussi l’égalité politique entre les individus, les sexes, les cultures, les peuples…
Œuvrons collectivement pour un nouvel espoir.
Celui de décroissance, celui de l’harmonie entre la vie sociale et la nature pour remettre l’être humain à sa juste place, pas en tant que destructeur !
Il est temps de changer notre logiciel intellectuel. Il est temps de donner du sens, replacer l’économie au service de l’intérêt général…

Enfin, mes salutations les plus fraternelles à celles et ceux
qui combattent toute sorte de totalitarisme, toute forme de discrimination, de racisme et de xénophobie ;
qui ont laissé leur vie pour trouver les jours heureux ici ou ailleurs ;
qui sont en prison dans différents pays pour construire une société plus juste, plus égalitaire, plus démocratique…

Ainsi, je ne vous souhaite pas une bonne année, mais je vous invite à la construire ensemble pour que nos meilleurs vœux se réalisent, pour chacun·e de nous, partout dans le monde !

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