“Clermont en Commun a désigné sa tête de liste”

L’article paru dans l’édition du Semeur Hebdo du 6 déc 2019

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“Marianne Maximi, tête de liste Clermont en Commun”

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Bilan de l’Assemblée générale du 29 novembre

L’heure était donc venue pour nous de passer à une autre étape : la désignation d’une tête de liste, l’affirmation des premières mesures que nous proposons pour faire face à l’urgence à la fois sociale, écologique et démocratique, le fonctionnement qui sera le notre tout le long de la campagne… Et tant d’autres choses.

La construction de notre démarche s’inscrit dans le temps long, plus propice à la réflexion et à l’élaboration d’un programme, sérieux, crédible au vu des enjeux qui sont ceux de notre temps. Pendant ces presque deux ans, nous avons animé vingt ateliers thématiques, recueillis des dizaines de contributions individuelles ou collectives, organisés cinq réunions publiques

L’heure était donc venue pour nous de passer à une autre étape : la désignation d’une tête de liste, l’affirmation des premières mesures que nous proposons pour faire face à l’urgence à la fois sociale, écologique et démocratique, le fonctionnement qui sera le notre tout le long de la campagne… Et tant d’autres choses.

Nous nous efforçons ainsi d’appliquer à nous même ce que nous souhaitons mettre en place dans le cadre de notre future politique municipale : la liste complète sera élaborée par un comité dont les membres ne seront pas à la fois juges et parties, le programme co-rédigé avec des associations, des chercheurs… Car nous plaçons la démocratie, la prise de décisions par le plus grand nombre; au cœur de notre projet.

Les premières mesures que nous porterons dans le débat public proposeront la mise en place de la règle verte sur le territoire de la ville et de la métropole clermontoise, le développement des services publics municipaux ainsi que le recours sans cesse accru à un référendum d’initiative locale. Ces mesures sont mises en avant car c’est là encore le choix des participants de l’Assemblée.

Enfin, nous avons élu, à l’unanimité, notre tête de liste pour les élections municipales des 15 et 22 mars à Clermont-Ferrand. Nous avons porté notre choix sur Marianne Maximi, pour de nombreuses raisons. Cette éducatrice spécialisée de 34 ans, est conseillère municipale depuis 2014, élue en compagnie d’Alain Laffont dont elle a été directrice de campagne. Elle est reconnue au sein du mouvement social pour ses nombreux engagements et elle incarne ce que nous souhaitons pour notre ville : une gestion confiée aux mains d’une équipe ayant à cœur de s’occuper de l’intérêt général plutôt que des siens propres, sans compromis ni concession face à ceux qui menacent aujourd’hui les fondements même de notre société, en bradant notre ville aux bétonneurs, ou encore en se lançant sans cesse dans de grands projets qui en plus d’être trop coûteux sont largement inutiles.

Par sa désignation, nous tenons aussi à faire entendre la voix de celles et ceux à qui on ne prête guère d’attention d’habitude, au premier rang desquelles les femmes : est-il normal qu’en 2019 nous soyons la seule liste large à présenter une tête de liste féminine, de moins de 50 ans ?

Nous aurons l’occasion de faire connaître prochainement l’ensemble de notre liste, qui représentera Clermont-Ferrand dans toute sa diversité : géographique, générationnelle, sociale…

Nous avons face à nous deux offres politiques : une proposition à bout de souffle qui viserait à faire croire qu’il est possible de continuer comme avant et une autre complètement néolibérale, pilotée par les intérêts des plus hautes sphères du pouvoir politique et industriel du pays.

Nous serons donc, par la force des choses, la seule proposition politique sérieuse et crédible en lice pour cette élection municipale. Comptez sur nous pour jouer un rôle de premier plan pendant cette campagne, pour faire connaitre nos propositions, pour représenter au mieux l’ensemble des habitant.es de Clermont-Ferrand, autant que nous comptons sur vous pour nous rejoindre, nous faire profiter de vos savoirs et de votre dynamisme, car c’est seulement ensemble que nous ferons de Clermont-Fd la ville de demain, la ville en Commun !

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« Clermont en commun s’affiche »

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Des « chefs de file » soutenus par La France insoumise pour Clermont-Ferrand, Chamalières, Beaumont et Cournon-d’Auvergne

Le comité d’animation du mouvement Villes en commun, soutenu par La France insoumise, a présenté des « chefs de file ». Ils seront chargés d’élaborer le programme et les listes pour les municipales sur Beaumont, Chamalières, Clermont-Ferrand et Cournon-d’Auvergne.

Attention, ils ne sont pas « têtes de listes », mais chefs de file. C’est-à-dire chargés de faire vivre jusqu’aux élections municipales la dynamique enclenchée par le mouvement Villes en commun que soutient la France insoumise de Jean-luc Mélenchon.

Ce vendredi, le comité d’animation Villes en commun sur Clermont Auvergne Métropole a présenté ses premiers binômes, en mode précurseurs de campagne, pour les mairies de Clermont-Ferrand, Beaumont, Chamalières et Cournon. L’élaboration « collective » du programme et des listes suivront.

Présentations des candidats et des listes annoncées pour : le 29 novembre à Clermont-Ferrand, en décembre ou en début d’année ailleurs. « Avec des communes qui viendront se rajouter. »

Le comité d’animation de Clermont Auvergne explique que « les groupes travaillent à rassembler sur d’autres communes de la métropole » à travers des « mouvements citoyens, politiques, associatifs avec le soutien de La France insoumise ».
En attendant, quatre binômes ont été présentés.

Des élus vous parlent de leur quotidien et des difficultés de leur fonction.

Beaumont en commun. Chefs de file : François Ulrich, 61 ans, enseignant, élu d’opposition à Beaumont sur une liste d’union de gauche ; Séverine Dayen, psychologue.
Chamalières en commun. Chefs de file : Luc Condamin, 50 ans, ancien conseiller municipal (PS, 2008-2014) ; Katia Chomette-Macri, retraitée de l’Éducation nationale.
Clermont en commun. Chefs de file : Marianne Maximi, 34 ans, éducatrice spécialisée ; Alparslan Coskun, 55 ans, photographe-graphiste, fonctionnaire territorial. Tous les deux sont conseillers municipaux, groupe La France insoumise.
Cournon en commun. Chefs de file : Jean-Louis Leleu, 68 ans, comptable à la retraite ; Agnès Tassain, 58 ans, institutrice.
Anne Bourges
anne.bourges@centrefrance.com

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Le temps est venu de faire la ville en commun

L’article de La Monatgne du 9 février 2019

Ne laissons pas livrer la ville aux actionnaires.
Un vent mauvais souffle sur notre pays. L’extrême droite, le parti de la haine, du racisme et des inégalités gagne de trop nombreux suffrages. Comme en miroir dans un numéro de duettiste le président des riches répond à la colère populaire par le mépris, le dénigrement et la répression. Ce vent mauvais n’épargne pas notre métropole. Le 13 juin 2018, O. Bianchi s’est déclaré candidat à sa succession, se vantant d’avoir « fait du Macron avant Macron ».
Tout à son idée de ville « attractive et rayonnante » destinée à attirer de riches investisseurs, l’actuel président de la Clermont Auvergne Métropole et sa majorité ont continué à miser sur les opérations ronflantes : grand stade, communication autour de « capitale européenne de la culture », opération immobilières « de standing » comme l’Hôtel-Dieu… quitte à la livrer aux actionnaires et aux promoteurs, et à rejeter les plus modestes à la périphérie de l’agglomération. Le constat est d’autant plus sombre que le pacte de Cahors, voté par la majorité d’Olivier Bianchi, lui a lié les mains et l’a condamné à étrangler encore son budget au détriment des agents, des associations…

Conférence de presse du 2 février 2019

Dans la continuité
des combats du docteur Laffont

Pour nous, ce 13 juin a surtout été le jour où nous avons perdu notre camarade Alain Laffont, le président de notre groupe, celui qui a incarné sans concession la gauche pendant 40 ans, défendu les intérêt du peuple face à la finance et aux bétonneurs, lutté contre les projets inutiles et anti-écologiques comme l’incinérateur… Le Docteur s’en est allé sans avoir rien lâché de ses convictions et ses combats. Il laisse un grand vide, et malgré lui, un nouveau désert médical dans son quartier des Vergnes.
Depuis, Gilets jaunes, marches pour le climat, syndicalistes et associations, citoyennes et citoyens révolté.es expriment un ras-le-bol des fausses promesses et des politiques qui ne servent que les puissants sans tenir compte des urgences sociales et climatiques.

Il faut répondre aux attentes des classes populaires

Le défi est à la hauteur des enjeux écologiques, démocratiques, économiques et sociaux. Et des attentes, qui s’expriment dans la rue, au travail, dans les associations, ou simplement par un regard bienveillant sur nos villes ou nos quartiers. Ce sont celles des citoyen.nes qui ne se résignent pas, et qui devront s’unir pour refaire de notre ville notre lieu de vie commun.
C’est en pensant à eux, à vous, à nous que nous avons lancé Ville(s) en Commun, il y a un an. Tables rondes, ateliers, discussions, meetings… autant d’occasions d’échanger, de croiser les regards, de mener les actions, de favoriser les projets de toutes celles et ceux qui ont compris que la transition est urgente.
Cette démarche coopérative doit s’amplifier. C’est dès aujourd’hui que l’on construit l’avenir.
Cliquer pour télécharger le brochure en pdf « Le temps est venu de faire la ville en commun« 

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Vœux

Voilà, une tranche relative du temps qui vient encore de s’écouler !

Que vous partagiez pleins d’autres moments à venir
avec une conscience qui vous rappelle chaque moment qui vous êtes et d’où vous venez dans un corps sain qui vous donne la force pour faire face à toutes les difficultés qui se présentent ;
avec une intelligence et un courage capables de reconstruire à tout moment une vie après toute destruction ;
avec un visage toujours souriant, une oreille toujours attentive aux autres, une langue capable d’exprimer son amour et ses idées avec liberté, un œil capable de saisir autrement chaque moment et chaque lieu !

Et que vous ayez la capacité
de profiter de la vie comme vous le souhaitez et non comme vous le pouvez ;
de vivre en harmonie et en paix, pas seulement avec les êtres humains, mais également avec la nature et avec tous ses êtres vivants ;
de trouver un remède pour vos soucis par vous même et non par les autres ;
de prendre le plaisir de vivre sans se plaindre quel que soit les conditions de vie !

Un bel avenir harmonieux en commun ! Qu’il soit sous le signe de l’amour, du partage, de la fraternité, de l’égalité, de la solidarité, et de la combativité !

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Tout commence par une naissance…

Tout commence par une naissance, mais il y en a plusieurs :

La 1ère est maternelle, ma mère… Celle qui m’a transmise la vie
Ce Kilim, conçu et tissé par elle (les années 50) pour son trousseau de mariage, dont je suis le fruit

La 2éme, c’est l’école de la République dans un village de montagne en Turquie. C’est l’acquisition des savoirs et l’ouverture sur le monde : émancipation

Enfin la 3éme, c’est l’exil !
Aucun exil est volontaire, mais chaque départ accouche d’une nouvelle naissance donc d’une nouvelle vie !

Et dans deux photos se trouvent 3 femmes de ma vie :
Une photo de ma mère jeune fille, c’est elle avant tout qui m’a appris à être un homme droit, engagé et à ne jamais renoncer.
Ensuite cette image de classe avec mon institutrice qui était une femme remarquable et qui m’a donné le goût d’apprendre et surtout à avoir confiance en moi. Sur cette même photo, au 2ème rang à droite, il y a ma future épouse, qui est toujours à mes cotés et dont l’amour m’a toujours entouré.
Enfin cette image du kilim que ma mère a fait pour nous, elle y a inscrit son nom, en nous disant ainsi que même éloignée elle serait toujours à nos côtés.

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Pas de soumission à la contractualisation

macron

Credits photo : Pablo Tupin-Noriega

D’ici au 30 juin, les 322 collectivités locales les plus importantes au regard de leur budget de fonctionnement sont sommées de signer un contrat financier avec l’Etat visant à la baisse de leurs dépenses de fonctionnement. Grossier, inefficace, anti-démocratique, nous, élu·e·s de La France insoumise, refusons ce chantage et porterons au sein des collectivités dans lesquelles nous siégeons l’exigence de ne pas céder.

Se vantant de vouloir établir un « nouveau paradigme » dans ses relations avec les collectivités, le gouvernement a fait adopter dans la loi de finances 2018 le principe de contractualisation : au premier semestre 2018, les collectivités dont les dépenses sont supérieures à 60 millions d’euros de budget principal doivent ainsi passer un contrat d’une durée de trois ans avec l’Etat. Celui-ci repose sur la limitation de l’évolution de leurs dépenses de fonctionnement à 1.2% par an.

Ces 1.2 % ont été décidés sur un coin de table comme la barre fatidique des 3% de déficit au niveau européen dont ils découlent. Ils correspondent à l’objectif de baisse du déficit des collectivités locales de 2.6 milliards(Mds) d’euros par an sur cinq ans pour atteindre les 13 milliards d’économies promis par M. Macron à Bruxelles ! Le même M. Macron ne rappelait-il pas d’ailleurs encore le 10 mai dernier, devant le parterre des maîtres de Bruxelles réunis à Aix-la-Chapelle, que pour lui « la baisse de la dépense publique est la seule condition pour avancer en Europe » ?

Cette nouvelle épée de Damoclès qui pèse sur la tête des collectivités s’inscrit en dehors de toute réalité. Elle ne prend en compte ni l’inflation, ni l’évolution des carrières des agents, ni l’augmentation de la population… Ainsi, l’inflation, estimée à 1.1% en 2018, est envisagée à 1.75% en 2022. Dans le même temps, les carrières des agents vont continuer à progresser et le glissement vieillissement technicité (GVT) va logiquement augmenter. Enfin, l’évolution de la population est estimée, en fourchette basse, à 0.45% de hausse par an. L’un dans l’autre, pour maintenir un niveau de service par habitant·e constant, ce sont au bas mot plus de 3.5 points de baisse de dépenses que les collectivités devraient supporter d’ici à 2022 !

Face à ce coût coup de rabot et alors même que la baisse continue des dotations depuis 2011 a déjà désorganisé le service public local, cette approche purement comptable ne peut que se traduire par l’abandon de services rendus ou par leur privatisation. Alors même que la suppression de 120.000 agents est annoncée pendant le quinquennat, plus grand plan social qu’ait connu le pays depuis la Libération, c’est toujours moins de service public et donc moins de cohésion et de capacité à bien-vivre qui est programmée.

La contractualisation est par ailleurs un marché de dupes : si l’objectif d’évolution des dépenses de fonctionnement n’est pas tenu, la dotation globale de fonctionnement octroyée par l’Etat se verrait amputée de 75% du dépassement (100% pour les communes qui auraient refusé de signer le contrat). A l’inverse, la majoration du taux de subvention des opérations bénéficiant de la Dotation de Soutien à l’Investissement Local reste elle de l’ordre de la « possibilité », le genre de promesse que l’Etat ne nous a que trop habitué à ne pas tenir !

Mais refuser cette contractualisation est aussi une question de principe tant elle met à mal le principe constitutionnel de libre administration des collectivités. L’air de ne pas y toucher, l’Etat continu à reprendre la main, notamment sur les communes : déjà dessaisies de compétences essentielles lors de la loi NOTRe, privées du levier de la fiscalité locale -la suppression de la taxe d’habitation en étant le dernier exemple en date- l’étranglement financier s’inscrit donc désormais dans la Loi et, comble du cynisme, exige le consentement contraint de celles et ceux qui en sont victimes.

Cet autoritarisme va même jusqu’à remettre en cause l’exercice démocratique lui-même et la souveraineté des administrés. La contractualisation exige en effet des élu·e·s locaux·les qu’ils engagent leur évolution budgétaire pendant trois ans, soit au-delà de leur propre mandat. Là où l’élaboration du budget est le poumon de la vie démocratique locale, celui-ci se verrait corseté y compris pour les choix des majorités futures qui seront pourtant décidées en 2020 par les citoyen·ne·s. L’Etat dessaisit les communes de leurs choix pour imposer les siens, effaçant en cela le premier échelon démocratique de notre pays.

C’est pourquoi nous élu·e·s de La France insoumise exprimons clairement notre refus de la contractualisation. Partout où nous siégeons, nous appelons les assemblées locales à ne pas céder au chantage de M. Macron et les invitons à refuser collectivement ce recul démocratique.

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Manifestation organisée par l’APF pour protester contre la loi Elan

Soutien total et entier à l’APF (Association des paralysés de France) qui a organisé une action  ce vendredi à 18h à l’entrée de la salle Leclanché lors de la réunion publique de la députée En Marche Valérie Thomas. Des adhérents et des sympathisants de l’association ont fait la chaîne en fauteuil devant l’entrée de la salle pour ne laisser entrer que 10% des participant-e-s, ce qui correspond à la part des logements pour handicapés dans les nouvelles constructions selon la loi Elan.

Des militant-e-s associatives et politiques dont insoumis-e-s ont manifesté ainsi contre la loi ELAN et le passage de 100 % à 10 % de logements neufs accessibles aux personnes handicapées…

L’article 18 de ce projet de loi ELAN prévoit de passer de 100 % de logements accessibles à 90 % de logements évolutifs, avec un quota de 10 % de logements accessibles seulement. Les associations demandent le retrait de cet article

Ce type de combat est indispensable face à des politiques de plus en plus inhumaines…  pour les profits de quelques-uns… menées par ce gouvernement de droite et par son président

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