Sevgili kardeş, can dost Mevlüt’e — Afiyet olsun bizim oğlan,beğendiğine sevindim.Keyfini çıkar her kadehin —her yudum bir kalp atışıdır, bilirsin. Sen votkayla,ben bir kadeh rakı —aramızda üç bin beş yüz kilometre,ama aynı sofradayız sanki. Soframızın …
Nous nous sommes retrouvé·e·s ce samedi matin au centre Jean-Richepin pour notre quatrième cycle de formation et de débats sur les enjeux locaux :> l’emprise du monde économique sur la vie locale> et les mobilités …
Chaque année, le COS de Cournon-d’Auvergne s’évade pour une parenthèse de voyage.Entre collègues encore en activité et anciens désormais en retraite, nous partageons ce fil invisible tissé d’amitié, de souvenirs et d’histoires communes.Cap sur le …
Après 152 pays dans le monde, la France reconnaît enfin la Palestine comme un État souverain. Une avancée historique, mais insuffisante face au génocide en cours.Pour que cette reconnaissance fonctionne, elle doit s’accompagner d’actions concrètes …
Ainsi s’achève ce soir une longue campagne électorale présidentielle. 🔥 Merci à celles et ceux qui sont allé·es de village en village, qui ont fait des porte-à-porte dans les quartiers et qui ont mené une …
Aux côtés de Marianne, des salarié.es et des précaires, du public ou du privé, des jeunes et des retraité.es, des ouvrier.es, des chercheurs et des chercheuses, des Gilets Jaunes, des artisan.es et des employé.es, de tous les quartiers, souvent déjà engagé.es pour l’intérêt général dans des associations, des syndicats, dans le mouvement social ou dans la vie de leur quartier.
Une troisième liste est enfin connue à Clermont-Ferrand dans le cadre des municipales. Il s’agit de celle de Marianne Maximi, à la tête de « Clermont en commun », liste soutenue par La France insoumise et le collectif Nous sommes prêt.e.s.
C’est sûrement le seul
point commun qu’elle partage avec le candidat LREM Eric Faidy. Après
avoir présenté dans un premier temps 25 noms, Marianne Maximi, à la tête
de la liste « Clermont-Ferrand en commun » a levé le voile, ce
vendredi, sur les 55 noms qui composent la liste soutenue par la France
insoumise et le collectif Nous sommes prêt.e.s.
«Un, deux, trois, Maximiii ». Comme pour toute
photo de groupe qui se respecte, il y a les dissipés. Hier soir, depuis
la “mairie du peuple”, le constat s’est encore vérifié au moment de la
présentation de la liste, menée par Marianne Maximi.
« C’est une liste avec beaucoup de jeunes, à
l’image de cette ville avec ses étudiants », indique la candidate de
34 ans. « Mais il y aussi des salariés, des précaires, des cheminots »,
énumère la tête de liste, forcément fière de ces 55 noms, fruit d’un
travail collégial de la part du comité electoral à l’œuvre depuis
plusieurs mois.
Jeunesse et expérience
À la jeunesse, Marianne Maximi rajoute aussi
l’expérience. Celle des actuels élus d’opposition insoumis au conseil
municipal (dont elle fait partie, mais aussi Alparslan Coskun, Florent
Naranjo et Laurence Schlienger), celle des anciens élus (comme Fatima
Chennouf-Terrasse, élue entre 2001 et 2014) ou des personnes déjà
présentes sur la liste d’Alain Laffont six ans plus tôt.
Si « Clermont en commun » est soutenue par La
France insoumise et compte près de la moitié de militants insoumis, la
liste rassemble des militants écologistes et communistes. Mais aussi des
spécialistes, comme l’ingénieur agronome Romain Dureau ou Céline
Porcheron, ingénieure spécialiste de l’alimentation durable, qui ont
contribué à l’élaboration du programme. A l’instar de l’enseignant
chercheur Diego Landivar, numéro 2 âgé de 38 ans et issu du collectif de
chercheurs Nous sommes prêt.e.s.
Une crainte autour de l’abstention
À un mois d’un second tour où Marianne Maximi
espère constituer une surprise, « Clermont en commun » entend proposer
« un autre Clermont pour répondre à l’urgence sociale, climatique et
démocratique » malgré une campagne « longue à démarrer. Les gens
semblent peu intéressés ». D’où cette crainte : celle de l’abstention
les 15 et 22 mars. « On appelle les gens, comme ceux des quartiers
populaires, à se mobiliser. »
Mardi 25 février, à 19 heures, un meeting en présence de Manon Aubry, députée européenne (LFI) se tiendra à la maison du peuple à Clermont-Ferrand.
Les 55 noms de « Clermont-Ferrand en commun » Marianne Maximi, 34 ans, éducatrice spécialisée ; Diego Landivar, 38 ans, enseignant chercheur ; Fatima Chennouf-Terrasse, 58 ans, aide médico-psychologique, militante pour le droit au logement ; Alparslan Coskun, 55 ans, agent territorial ; Anna Mendez, 21 ans, étudiante ; Florent Naranjo, 35 ans, auto-entrepreneur ; Marie-Christine Belouin, 65 ans, retraitée ; Alain Bidet, 55 ans, artisan, militant du mouvement climatique ; Céline Porcheron, 54 ans, ingénieure spécialiste de l’alimentation durable ; Romain Dureau, 25 ans, ingénieur agronome ; Laurence Schlienger, 52 ans, salariée Michelin, syndicaliste ; Florian Diou, 32 ans, bibliothécaire, militant communiste ; Myriam Zeboudj, 42 ans, employée hospitalière ; Sylvain Pallut, 34 ans, comptable agricole ; Louise Douay, 22 ans, étudiante, syndicaliste ; Georges Bollon, 67 ans, retraité de l’action cinématographique ; Marie-Laure Vaure, 44 ans, sans emploi, gilet jaune ; Romain Lacroze, 24 ans, assistant d’éducation ; Marie Saillard, 60 ans, directrice d’école maternelle ; Alain Foulhoux, 54 ans, agent hospitalier ; Fannie Brigou, 42 ans, gardienne d’immeuble ; Pierre-Antoine Augereau, 33 ans, enseignant, militant associatif ; Nicole Robles, 51 ans, agente territoriale, syndicaliste ; Christian Raynaud, 65 ans, retraité SNCF, syndicaliste ; Noémie Fel, 22 ans, juriste ; Jean-Pierre Serezat, 67 ans, retraité Michelin, syndicaliste ; Agathe Decaster, 31 ans, enseignante ; Adam Borie, 27 ans, juriste ; Khadija Benkourachi, 52 ans, vendeuse ; Tristan Brohan, 34 ans, cheminot ; Marie Lafitte, 30 ans, animatrice périscolaire ; Jean Siry, 71 ans, retraité, militant de l’habitat participatif ; Marion Faure, 23 ans, animatrice ; Pierrick Soupaya, 33 ans, commercial ; Cathy Guerret, 56 ans, en reconversion professionnelle ; Gérard Chovin, 59 ans, photographe ; Emmanuelle Klein, 42 ans, employée d’un bailleur sociale ; Jean-David Bouvier, 36 ans, demandeur d’emploi ; Pascale N’Diaye, 58 ans, adjointe administrative hospitalière ; Paul Baroux, 69 ans, retraité de la fonction publique ; Neïla Hassen, 41 ans, contractuelle, Nicolas Galleazzi, 48 ans, luthier ; Alice Rampal, 21 ans, étudiante en architecture ; Yves Gueydon, 68 ans, militant pour le droit à l’emploi ; Anna Ruiz, 66 ans, retraitée de l’éducation nationale ; Bruno Peghaire, 39 ans, agent d’entretien ; Marie-Paule Osty, 58 ans, assistante sociale ; Bernard Clemencon, 71 ans, historien archéologue ; Mathilde Clavero, 29 ans, demandeuse d’emploi ; Jean-Baptiste Artaud, 35 ans, cheminot ; Marie-José Subil, 68 ans, retraitée ; Daniel Dravert, 71 ans, retraité ; Marion Auzat, 33 ans, fonctionnaire des finances publiques ; Jean-Michel Duclos, 67 ans, ancien conseiller municipal écologiste ; Anne-Marie Harrand, 73 ans, médecin retraité.
Il est
indéniable que le mandat qui s’achève a vu des réalisations
importantes dans ce domaine comme la construction du lieu identitaire
de la Comédie ou le lancement de « Mille Formes », que
nos élus ont soutenus. Mais les menaces planent sur les conquêtes
que les acteurs de la vie culturelle et artistique de notre ville ont
pu obtenir. A quelques exceptions près les subventions aux
associations baissent ou stagnent (ce qui revient à une baisse avec
l’inflation), cela associé au plan de licenciement des emplois
aidés fragilise de nombreuses structures. Alors qu’ils ne
devraient être que des aides en formation, souvent les services
civiques pallient à l’impossibilité de créer des emplois
pourtant nécessaires. Les accommodements divers avec le
néo-libéralisme comme le vocabulaire insidieux qui s’installe à
base de compétition, d’attractivité, de communication indique une
mauvaise direction contraire à la démocratisation de la culture que
nous défendons. Est-il normal que nombre d’association soient
obligées de se tourner vers des entreprises privées qui non
contentes de se payer une communication à peu de frais (elles
bénéficient d’une exonération de 60% sur la somme investie)
peuvent souvent avoir des exigences importantes en termes de
contreparties. Comment ne pas voir dans les politiques de promotion
systématique du mécénat l’acceptation forcée des politiques
d’austérité et une fragilisation de l’autonomie des structures
culturelles qui pourrait se révéler redoutable dans les prochaines
années ?
Bien évidemment les réalités économiques ne sont pas simples
et rien ne se réglera d’un claquement de doigts mais quand on nous
rabâche qu’il n’y a plus d’argent public et qu’il faut aller
le chercher ailleurs, nous répondons qu’il y a des choix et des
priorités à faire.
L’égalité devant l’accès à la culture, moyen
d’émancipation et d’ouverture au monde doit être une priorité
d’une collectivité. C’est pourquoi, par exemple, nous posons la
question de la pertinence des grands travaux inutiles (grand stade)
ou des opérations de prestige hors sol.
C’est pourquoi nous contestons les
arbitrages qui ont été faits en matière culturelle. Pendant que
quelques opérations liées à Effervescences et à la candidature de
Clermont-Fd comme capitale européenne de la culture ont polarisé la
vie culturelle locale, ce sont de nombreuses saisons et festivals
culturels municipaux qui ont vu leur budget être réduit de 15 %
à 30 %. Le Conte en Fête, Back Ground, les Anatolies… des
évènements culturels majeurs dans les quartiers Nord et Sud de
Clermont-Fd ne sont plus aujourd’hui que l’ombre d’eux-mêmes,
malgré un succès populaire mêlant associations, habitant.es,
acteurs culturels locaux. De même, Graines de Spectacles, malgré
son travail reconnu de diffusion de spectacles vivants de
grande qualité auprès des scolaires, ou les
Contre-Plongées qui animent la vie culturelle pendant l’été,
toutes ont vu leur budget clairement diminuer.
La politique culturelle d’Olivier
Bianchi a donc schématiquement consisté à mettre la priorité sur
les grands évènements prestigieux au détriment du travail de
terrain et de l’accessibilité de toutes et tous à la culture. Un
renoncement à l’ambition de démocratisation culturelle, à peine
compensée par le programme Demos. Un renoncement qui a été
amplifié par une réforme bâclée de l’ancienne Direction de
l’Animation de la Jeunesse et des Loisirs qui a fragilisé les
équipes d’animation, et leur capacité à faire vivre la culture
dans tous les quartiers de la ville.
Que l’on se réclame de « l’élitisme
pour tous » cher à Jean Vilar et Antoine Vitez, ou des
diverses cultures populaires qui irriguent notre Ville, avec la liste
« Clermont-Ferrand en Commun » conduite par Marianne
Maximi, nous voulons sensibiliser et mobiliser toutes celles et ceux
qui veulent rester vigilant-e-s vis à vis de politiques qui sapent
de toute part le monde de la culture et aider les structures qui
œuvrent pour le développement de la culture pour tous.
Nous voulons la culture pour tous mais
bien évidemment il ne suffit pas de répéter en boucle ce genre de
slogan pour qu’il se réalise. Aussi la médiation en direction des
scolaires, des quartiers, des publics empêchés… est fondamentale
dans ce processus. De nombreuses associations se sont déjà engagées
dans cette démarche souvent de façon discrète et parfois avec
l’ignorance voire le mépris de responsables publics. Aussi nous
souhaitons renforcer le soutien aux structures qui font ce travail.
Il ne s’agit pas de faire ici
l’inventaire de la riche vie culturelle clermontoise mais de donner
quelques éléments de notre vision d’une politique culturelle et
quelques principes qui sous-tendent notre action.
L’article paru dans l’édition du journal La Montagne du 30 janvier 2020
De la mairie du peuple à l’hôtel de ville
Entre une manifestation en soutien aux cinq personnes convoquées
après l’intrusion au lycée Blaise-Pascal (*) et un défilé dans les rues
clermontoises contre la réforme des retraites, les journées continuent
d’être bien remplies pour les membres de « Clermont en commun ». Pas de
quoi, cependant, les éloigner de leur objectif du 15 mars et ce premier
tour des élections municipales. Au contraire.
Les vingt-cinq premiers noms de la liste composant « Clermont en
commun » ont été présentés, hier. Pour la connaître en totalité et dans
l’ordre, il faudra cependant attendre quelques semaines. « La démarche
continue de se construire », fait remarquer Marianne Maximi, à la tête
de la liste soutenue par La France insoumise (LFI). « On tient à ne pas
verrouiller les choses. »
Un comité électoral mis en place
Et pour cause, avec « Clermont en commun », la démocratie prédomine,
comme ils s’en félicitent tous. « Ce n’est pas moi, Marianne Maximi, ou
trois personnes sur un coin de table, qui décidons des personnes sur la
liste. » Un comité électoral a été mis en place pour proposer des noms,
soumis par la suite à une assemblée générale. Pour quel résultat ? « Une
liste qui représente les Clermontois, issus de différents quartiers, de
différentes professions, de différents engagements », résume l’actuelle
conseillère municipale d’opposition (LFI) âgée de 34 ans.
Une liste jeune, « à l’image de Clermont-Ferrand », où l’on retrouve
des militants de La France insoumise bien entendu ou des personnes déjà
présentes en 2014 sur la liste alors menée par Alain Laffont. Mais aussi
une ancienne élue au conseil municipal (Fatima Chennouf-Terrasse entre
2001 et 2014) ou des Gilets jaunes. Un groupe qui a séduit « des gens
d’Europe Écologie Les Verts ou du PCF, qui ont une autre envie pour leur
ville ». Figurent, par ailleurs, les chercheurs et militants mobilisés
autour de l’urgence climatique du collectif « Nous sommes prêt.e.s »,
qui ont trouvé là « les garanties optimales de faire une campagne où
l’urgence climatique sera au centre de l’action municipale », comme s’en
réjouit Diego Landivar.
Enfin, Alparslan Coskun, Florent Naranjo et Laurence Schlienger,
actuels conseillers municipaux d’opposition (LFI) aux côtés de Marianne
Maximi, sont là pour apporter « leurs connaissances des dossiers ». Et
asseoir une certitude : « C’est une occasion historique de proposer un
autre Clermont ».
(*) Présente sur la liste Clermont en commun, Anna Mendez, étudiante
et ancienne présidente de l’Unef Auvergne, fait partie des cinq
personnes convoquées, hier (lire page 3) .
Les 25 premiers noms de la liste : Pierre-Antoine Augereau, 33 ans, enseignant, militant associatif. Marie-Christine Belouin, 65 ans, retraitée, élue Europe Écologie Les Verts à Pont-du-Château. Alain Bidet, 55 ans, artisan, militant du mouvement climatique. Georges Bollon, 67 ans, retraité de l’action cinématographique. Fannie Brigou, 42 ans, gardienne d’immeuble. Fatima Chennouf-Terrasse, 58 ans, aide médico-psychologique, militante pour le droit au logement. Alparslan Coskun, 54 ans, agent territorial. Agathe Decaster, 31 ans, enseignante. Florian Diou, 32 ans, bibliothécaire, militant communiste. Louise Douay, 22 ans, étudiante, syndicaliste. Romain Dureau, 25 ans, ingénieur agronome. Noémie Fel, 22 ans, juriste. Alain Foulhoux, 54 ans, agent hospitalier. Romain Lacroze, 24 ans, assistant d’éducation. Diego Landivar, 38 ans, enseignant-chercheur. Marianne Maximi, 34 ans, éducatrice spécialisée. Anna Mendez, 21 ans, étudiante, syndicaliste. Florent Naranjo, 35 ans, auto-entrepreneur. Sylvain Pallut, 34 ans, comptable agricole. Céline Porcheron, 54 ans, ingénieure spécialiste de l’alimentation durable. Christian Raynaud, 65 ans, retraité SNCF, syndicaliste. Nicole Robbles, 51 ans, agente territoriale, syndicaliste. Marie Saillard, 60 ans, syndicaliste. Laurence Schlienger, 52 ans, salariée Michelin, syndicaliste. Marie-Laure Vaure, 44 ans, sans emploi, Gilet jaune.
L’heure était donc venue pour nous de passer à une autre étape : la désignation d’une tête de liste, l’affirmation des premières mesures que nous proposons pour faire face à l’urgence à la fois sociale, écologique et démocratique, le fonctionnement qui sera le notre tout le long de la campagne… Et tant d’autres choses.
La construction de notre démarche s’inscrit dans le temps long,
plus propice à la réflexion et à l’élaboration d’un
programme, sérieux, crédible au vu des enjeux qui sont ceux de
notre temps. Pendant ces presque deux ans, nous avons animé
vingt ateliers thématiques, recueillis des dizaines
de contributions individuelles ou collectives, organisés
cinq réunions publiques…
L’heure était donc venue pour nous de passer à une autre étape
: la désignation d’une tête de liste,
l’affirmation des premières mesures que nous proposons
pour faire face à l’urgence à la fois sociale, écologique et
démocratique, le fonctionnement qui sera le notre tout le
long de la campagne… Et tant d’autres choses.
Nous nous efforçons ainsi d’appliquer à nous même ce que nous
souhaitons mettre en place dans le cadre de notre future politique
municipale : la liste complète sera élaborée par un
comité dont les membres ne seront pas à la fois juges et parties,
le programme co-rédigé avec des associations,
des chercheurs… Car nous plaçons la démocratie,
la prise de décisions par le plus grand nombre; au cœur de
notre projet.
Les premières mesures que nous porterons dans le
débat public proposeront la mise en place de la règle verte
sur le territoire de la ville et de la métropole clermontoise, le
développement des services publics municipaux ainsi
que le recours sans cesse accru à un référendum
d’initiative locale. Ces mesures sont mises en avant car
c’est là encore le choix des participants de l’Assemblée.
Enfin, nous avons élu, à l’unanimité, notre tête de
liste pour les élections municipales des 15 et 22 mars à
Clermont-Ferrand. Nous avons porté notre choix sur Marianne
Maximi, pour de nombreuses raisons. Cette éducatrice
spécialisée de 34 ans, est conseillère municipale depuis 2014,
élue en compagnie d’Alain Laffont dont elle a été directrice de
campagne. Elle est reconnue au sein du mouvement social
pour ses nombreux engagements et elle incarne ce que nous souhaitons
pour notre ville : une gestion confiée aux mains d’une équipe
ayant à cœur de s’occuper de l’intérêt général
plutôt que des siens propres, sans compromis ni concession
face à ceux qui menacent aujourd’hui les fondements même de notre
société, en bradant notre ville aux bétonneurs, ou encore
en se lançant sans cesse dans de grands projets qui en plus d’être
trop coûteux sont largement inutiles.
Par sa désignation, nous tenons aussi à faire entendre
la voix de celles et ceux à qui on ne prête guère d’attention
d’habitude, au premier rang desquelles les femmes
: est-il normal qu’en 2019 nous soyons la seule liste large
à présenter une tête de liste féminine, de moins de 50 ans
?
Nous aurons l’occasion de faire connaître prochainement
l’ensemble de notre liste, qui représentera Clermont-Ferrand dans
toute sa diversité : géographique, générationnelle, sociale…
Nous avons face à nous deux offres politiques : une proposition à
bout de souffle qui viserait à faire croire qu’il est possible de
continuer comme avant et une autre complètement néolibérale,
pilotée par les intérêts des plus hautes sphères du pouvoir
politique et industriel du pays.
Nous serons donc, par la force des choses, la seule
proposition politique sérieuse et crédible en lice pour
cette élection municipale. Comptez sur nous pour jouer un rôle de
premier plan pendant cette campagne, pour faire connaitre nos
propositions, pour représenter au mieux l’ensemble des
habitant.es de Clermont-Ferrand, autant que nous comptons
sur vous pour nous rejoindre, nous faire profiter de vos savoirs et
de votre dynamisme, car c’est seulement ensemble que nous
ferons de Clermont-Fd la ville de demain, la ville en Commun
!
Le comité d’animation du mouvement Villes en commun, soutenu par La France insoumise, a présenté des « chefs de file ». Ils seront chargés d’élaborer le programme et les listes pour les municipales sur Beaumont, Chamalières, Clermont-Ferrand et Cournon-d’Auvergne.
Attention, ils ne sont pas « têtes de listes », mais chefs de file. C’est-à-dire chargés de faire vivre jusqu’aux élections municipales la dynamique enclenchée par le mouvement Villes en commun que soutient la France insoumise de Jean-luc Mélenchon.
Ce vendredi, le comité d’animation Villes en commun sur Clermont Auvergne Métropole a présenté ses premiers binômes, en mode précurseurs de campagne, pour les mairies de Clermont-Ferrand, Beaumont, Chamalières et Cournon. L’élaboration « collective » du programme et des listes suivront.
Présentations des candidats et des listes annoncées pour : le 29 novembre à Clermont-Ferrand, en décembre ou en début d’année ailleurs. « Avec des communes qui viendront se rajouter. »
Le comité d’animation de Clermont Auvergne explique que « les groupes travaillent à rassembler sur d’autres communes de la métropole » à travers des « mouvements citoyens, politiques, associatifs avec le soutien de La France insoumise ». En attendant, quatre binômes ont été présentés.
Des élus vous parlent de leur quotidien et des difficultés de leur fonction.
Beaumont en commun. Chefs de file : François Ulrich,
61 ans, enseignant, élu d’opposition à Beaumont sur une
liste d’union de gauche ; Séverine Dayen,
psychologue. Chamalières en commun. Chefs de file :
Luc Condamin, 50 ans, ancien conseiller municipal (PS,
2008-2014) ; Katia Chomette-Macri, retraitée de l’Éducation
nationale. Clermont en commun. Chefs de file :
Marianne Maximi, 34 ans, éducatrice spécialisée ; Alparslan
Coskun, 55 ans, photographe-graphiste, fonctionnaire
territorial. Tous les deux sont conseillers municipaux, groupe La
France insoumise. Cournon en commun. Chefs de file :
Jean-Louis Leleu, 68 ans, comptable à la retraite ; Agnès
Tassain, 58 ans, institutrice. Anne
Bourges anne.bourges@centrefrance.com
Ne laissons pas livrer la ville aux actionnaires.
Un vent mauvais souffle sur notre pays. L’extrême droite, le parti de la haine, du racisme et des inégalités gagne de trop nombreux suffrages. Comme en miroir dans un numéro de duettiste le président des riches répond à la colère populaire par le mépris, le dénigrement et la répression. Ce vent mauvais n’épargne pas notre métropole. Le 13 juin 2018, O. Bianchi s’est déclaré candidat à sa succession, se vantant d’avoir « fait du Macron avant Macron ».
Tout à son idée de ville « attractive et rayonnante » destinée à attirer de riches investisseurs, l’actuel président de la Clermont Auvergne Métropole et sa majorité ont continué à miser sur les opérations ronflantes : grand stade, communication autour de « capitale européenne de la culture », opération immobilières « de standing » comme l’Hôtel-Dieu… quitte à la livrer aux actionnaires et aux promoteurs, et à rejeter les plus modestes à la périphérie de l’agglomération. Le constat est d’autant plus sombre que le pacte de Cahors, voté par la majorité d’Olivier Bianchi, lui a lié les mains et l’a condamné à étrangler encore son budget au détriment des agents, des associations…
Conférence de presse du 2 février 2019
Dans la continuité des combats du docteur Laffont
Pour nous, ce 13 juin a surtout été le jour où nous avons perdu notre camarade Alain Laffont, le président de notre groupe, celui qui a incarné sans concession la gauche pendant 40 ans, défendu les intérêt du peuple face à la finance et aux bétonneurs, lutté contre les projets inutiles et anti-écologiques comme l’incinérateur… Le Docteur s’en est allé sans avoir rien lâché de ses convictions et ses combats. Il laisse un grand vide, et malgré lui, un nouveau désert médical dans son quartier des Vergnes. Depuis, Gilets jaunes, marches pour le climat, syndicalistes et associations, citoyennes et citoyens révolté.es expriment un ras-le-bol des fausses promesses et des politiques qui ne servent que les puissants sans tenir compte des urgences sociales et climatiques.
Il faut répondre aux attentes des classes populaires
Le défi est à la hauteur des enjeux écologiques, démocratiques, économiques et sociaux. Et des attentes, qui s’expriment dans la rue, au travail, dans les associations, ou simplement par un regard bienveillant sur nos villes ou nos quartiers. Ce sont celles des citoyen.nes qui ne se résignent pas, et qui devront s’unir pour refaire de notre ville notre lieu de vie commun. C’est en pensant à eux, à vous, à nous que nous avons lancé Ville(s) en Commun, il y a un an. Tables rondes, ateliers, discussions, meetings… autant d’occasions d’échanger, de croiser les regards, de mener les actions, de favoriser les projets de toutes celles et ceux qui ont compris que la transition est urgente. Cette démarche coopérative doit s’amplifier. C’est dès aujourd’hui que l’on construit l’avenir. Cliquer pour télécharger le brochure en pdf « Le temps est venu de faire la ville en commun«
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