Immense fierté que mon camarade Marianne Maximi ait été désignée ce matin, lors de l’Assemblée municipale, tête de liste des Insoumis·es pour les municipales de Clermont-Ferrand !Immense fierté aussi d’avoir été désigné par l’AG comme …
Gece yarısı… Saat tam yirmi dört.TRT Türkü’de ‘Bülbülüm var altın kafeste’ usul usul dökülüyor odaya.Az önce adımımı attım eve;Peynirle muşmula, rakının beyaz ışığında‘Gel, yorgunluğunu bırak benim omzuma’ der gibi. Gece sakin, gece güzel…Türkü içime doğru …
#10kasım En ces jours de troubles,la brise légère du matin de ce 10 novembre murmure :« Paix dans le pays, paix dans le monde… »Les nuages, baignés de rouge,valsent comme pour saluerl’un des plus grands …
La dernière séance du Conseil municipal de Clermont-Ferrand s’est tenue le vendredi 7 novembre. Vous trouverez ci-dessous mon intervention sur le dernier rapport d’orientations budgétaires (ROB) du mandat : Mes chers collègues, Avant mon intervention …
Sevgili kardeş, can dost Mevlüt’e — Afiyet olsun bizim oğlan,beğendiğine sevindim.Keyfini çıkar her kadehin —her yudum bir kalp atışıdır, bilirsin. Sen votkayla,ben bir kadeh rakı —aramızda üç bin beş yüz kilometre,ama aynı sofradayız sanki. Soframızın …
Nous, les élu•es* de La France insoumise, nous maintenons notre position : Nationalisation de #Luxfer, il en va de la santé de toutes et tous ! Lisez la tribune « Les Insoumis demandent la « nationalisation de Luxfer », le fabricant de bouteilles à oxygène médical » dans Le JDD (Le Journal du Dimanche) du 4 avril. *Marianne Maximi (conseillère municipale – Clermont-Ferrand), Alparslan Coskun (conseiller municipal – Clermont-Ferrand), Laurence Schlienger (conseillère municipale – Clermont-Ferrand), Florent Naranjo (conseiller communautaire – Clermont Auvergne Métropole), Emilie Marche (conseillère régionale – Auvergne Rhône-Alpes), Le groupe parlementaire de La France insoumise à l’Assemblée nationale, La délégation de La France insoumise au Parlement européen > Cliquer pour consulter la tribune en pdf
Coronavirus, crise sanitaire, confinement… On fait quoi après, on recommence tout comme avant et chacun pour soi ?
Avant tout, je souhaiterais vous offrir un petit cadeau : je vous emmène le printemps ! Quelques photos montrant les beautés de la nature qui est en train de se réveiller ! Le printemps est le nom de « la vie » et de « l’espoir… Et ensuite, je souhaite beaucoup de courage, exprimer mon soutien et mes remerciements immenses aux celles et ceux qui sont en première ligne (soignants, caissières, pompiers, policiers, tous les travailleurs et travailleuses…) Oui, on fait quoi après, on recommence tout comme avant et chacun pour soi ? La vie d’après pourrait être très dure pour nous !
Cette pandémie de Coronavirus, ce qui est évident c’est qu’elle ne sera pas facilement surmontée et se généralisera mondialement, reflète bien le visage de l’humanité sur le miroir. Nous pensions que de tels problèmes sanitaires n’arrivent qu’aux pays pauvres, qu’aux peuples primitifs (!)… Voir la souffrance d’autres peuples sur les écrans était très facile ! Nous pensions que ça ne nous arrivera jamais ! Victimes de notre arrogance, nous, les Occidentaux, avons vu notre propre visage, notre impuissance et notre ignorance (tout en affirmant que nous sommes plus cultivés que les autres) dans le miroir à travers cette crise provoquée par#COVID19. Face à ce virus, la défaite d’un système basé sur la surconsommation, sur l’argent et le profit comme seules valeurs, sur l’exploitation de l’homme par l’homme, ainsi que l’exploitation de la nature sans limite, sur un contexte de conflit permanent (guerre)… nous conduit naturellement à la question « Où allons-nous? »
A mesure que la crise s’aggrave, cette question deviendra plus
grave et plus répandue. Le système néolibéral sanglant
et brutal, entraînant l’humanité dans la destruction de la
nature et la dévastation matérielle/spirituelle, coulera ainsi
un peu plus chaque jour alors qu’il s’efforce de se sauver.Plus
rien ne sera comme avant, après cette crise sanitaire qui secoue
le système. Dans le contexte où tous les pays se désespèrent,
leur économie est totalement déstabilisée face à un virus
virulent, je ne suis pas très optimiste à court terme. L’ordre du
néolibéralisme deviendra encore plus brutal afin de ni voir, ni
montrer son vrai visage dans le miroir pendant ce processus de
naufrage. Mais jusqu’à où ?
Tout ce que nous vivons
actuellement est sanitaire, mais également politique.
Que chacun l’ait bien en tête à l’heure où il faudra, un moment ou l’autre, régler les comptes : la question du jour d’après ! Nous devons vivre le moment mais penser également à l’avenir pour pouvoir le construire au plus vite, plus juste, plus humain et plus écologique. Dans ce contexte, en France, le gouvernement convoque le Parlement pour faire voter une loi de rectification budgétaire afin de trouver des moyens. En plus, avec le projet de loi #UrgenceCoronavirus, il souhaite continuer ses politiques anti-sociales en attaquant #RTT, #35h, #CongésPayés… au lieu de faire face à la crise sanitaire. Seule, la France insoumise fait parallèlement des propositions pour l’intérêt général avec les 11 mesures d’urgence concrètes pour faire face à la crise. Parce que le jour d’après, c’est maintenant !Oui, #RestezChezVous, #RestezConfiné·e·s mais ne laissez pas tomber le destin de l’humanité qui est plus que jamais collectif !
En tant que colistier de Marianne Maximi, j’ai participé hier après-midi à l’opération « parcours de vie en fauteuil roulant » organisée par APF France handicap du Puy de Dôme – 63 qui avait invité les candidat·es à découvrir le quotidien des personnes en fauteuil roulant. Ça a été une expérience inoubliable ! Merci beaucoup à l’association pour cette action pédagogique qui m’a fait prendre conscience des difficultés d’accessibilité ! Dès les premiers mètres du parcours je suis confronté à des obstacles comme les marches d’escalier, les trottoirs, les seuils de porte, etc.. Je me suis rapidement rendu compte que faire mes courses en fauteuil roulants relève du véritable parcours du combattant : aller acheter une baguette, boire un café dans un bar, retirer de l’argent aux distributeurs automatiques de billets… sont suivant impossibles pour une personne à mobilité réduite. Face à ce constat accablant, nous avons plus que jamais besoin d’une Ville qui protège, d’une Ville gérée par et pour les habitants ! C’est le temps de lancer un véritable programme d’aménagement urbain cohérent et humaine pour permettre à chaque citoyen·ne de pouvoir accéder à l’espace public et aux services offerts à chacun·e d’entre nous. C’est le temps d’annuler des grands projets inutiles et couteaux, notamment le grand stade Gabriel-Montpied qui coûtera à la collectivité plus de 80 millions €. Oui, #UnAutreClermontFerrandEstPossible avec #ClermontFerrandEnCommun avec Marianne Maximi, tête de liste.
Ce dimanche 8 mars après-midi dans les rues de #ClermontFerrand, plus de 2000 femmes et hommes côte à côte ont réclamé la fin du patriarcat, l’abandon de la réforme des retraites et ont condamné l’utilisation du 49-3. Ce dimanche 8 mars après-midi dans les rues de #ClermontFerrand , plus de 2000 femmes et hommes ont scandé « 8 mars toute l’année », « on ne taira plus jamais », « Nous sommes fortes, nous sommes fières et en colère ». Ce dimanche 8 mars après-midi dans les rues de #ClermontFerrand, plus de 2000 femmes et hommes ont manifesté, un moment fort et intense, pour l’égalité pour toutes et tous, sans aucune discrimination et contre les violences physiques et économiques faites aux femmes, contre la précarité, l’éducation genrée… #JourneeInternationaleDesDroitsDesFemmes
Aux côtés de Marianne, des salarié.es et des précaires, du public ou du privé, des jeunes et des retraité.es, des ouvrier.es, des chercheurs et des chercheuses, des Gilets Jaunes, des artisan.es et des employé.es, de tous les quartiers, souvent déjà engagé.es pour l’intérêt général dans des associations, des syndicats, dans le mouvement social ou dans la vie de leur quartier.
Une troisième liste est enfin connue à Clermont-Ferrand dans le cadre des municipales. Il s’agit de celle de Marianne Maximi, à la tête de « Clermont en commun », liste soutenue par La France insoumise et le collectif Nous sommes prêt.e.s.
C’est sûrement le seul
point commun qu’elle partage avec le candidat LREM Eric Faidy. Après
avoir présenté dans un premier temps 25 noms, Marianne Maximi, à la tête
de la liste « Clermont-Ferrand en commun » a levé le voile, ce
vendredi, sur les 55 noms qui composent la liste soutenue par la France
insoumise et le collectif Nous sommes prêt.e.s.
«Un, deux, trois, Maximiii ». Comme pour toute
photo de groupe qui se respecte, il y a les dissipés. Hier soir, depuis
la “mairie du peuple”, le constat s’est encore vérifié au moment de la
présentation de la liste, menée par Marianne Maximi.
« C’est une liste avec beaucoup de jeunes, à
l’image de cette ville avec ses étudiants », indique la candidate de
34 ans. « Mais il y aussi des salariés, des précaires, des cheminots »,
énumère la tête de liste, forcément fière de ces 55 noms, fruit d’un
travail collégial de la part du comité electoral à l’œuvre depuis
plusieurs mois.
Jeunesse et expérience
À la jeunesse, Marianne Maximi rajoute aussi
l’expérience. Celle des actuels élus d’opposition insoumis au conseil
municipal (dont elle fait partie, mais aussi Alparslan Coskun, Florent
Naranjo et Laurence Schlienger), celle des anciens élus (comme Fatima
Chennouf-Terrasse, élue entre 2001 et 2014) ou des personnes déjà
présentes sur la liste d’Alain Laffont six ans plus tôt.
Si « Clermont en commun » est soutenue par La
France insoumise et compte près de la moitié de militants insoumis, la
liste rassemble des militants écologistes et communistes. Mais aussi des
spécialistes, comme l’ingénieur agronome Romain Dureau ou Céline
Porcheron, ingénieure spécialiste de l’alimentation durable, qui ont
contribué à l’élaboration du programme. A l’instar de l’enseignant
chercheur Diego Landivar, numéro 2 âgé de 38 ans et issu du collectif de
chercheurs Nous sommes prêt.e.s.
Une crainte autour de l’abstention
À un mois d’un second tour où Marianne Maximi
espère constituer une surprise, « Clermont en commun » entend proposer
« un autre Clermont pour répondre à l’urgence sociale, climatique et
démocratique » malgré une campagne « longue à démarrer. Les gens
semblent peu intéressés ». D’où cette crainte : celle de l’abstention
les 15 et 22 mars. « On appelle les gens, comme ceux des quartiers
populaires, à se mobiliser. »
Mardi 25 février, à 19 heures, un meeting en présence de Manon Aubry, députée européenne (LFI) se tiendra à la maison du peuple à Clermont-Ferrand.
Les 55 noms de « Clermont-Ferrand en commun » Marianne Maximi, 34 ans, éducatrice spécialisée ; Diego Landivar, 38 ans, enseignant chercheur ; Fatima Chennouf-Terrasse, 58 ans, aide médico-psychologique, militante pour le droit au logement ; Alparslan Coskun, 55 ans, agent territorial ; Anna Mendez, 21 ans, étudiante ; Florent Naranjo, 35 ans, auto-entrepreneur ; Marie-Christine Belouin, 65 ans, retraitée ; Alain Bidet, 55 ans, artisan, militant du mouvement climatique ; Céline Porcheron, 54 ans, ingénieure spécialiste de l’alimentation durable ; Romain Dureau, 25 ans, ingénieur agronome ; Laurence Schlienger, 52 ans, salariée Michelin, syndicaliste ; Florian Diou, 32 ans, bibliothécaire, militant communiste ; Myriam Zeboudj, 42 ans, employée hospitalière ; Sylvain Pallut, 34 ans, comptable agricole ; Louise Douay, 22 ans, étudiante, syndicaliste ; Georges Bollon, 67 ans, retraité de l’action cinématographique ; Marie-Laure Vaure, 44 ans, sans emploi, gilet jaune ; Romain Lacroze, 24 ans, assistant d’éducation ; Marie Saillard, 60 ans, directrice d’école maternelle ; Alain Foulhoux, 54 ans, agent hospitalier ; Fannie Brigou, 42 ans, gardienne d’immeuble ; Pierre-Antoine Augereau, 33 ans, enseignant, militant associatif ; Nicole Robles, 51 ans, agente territoriale, syndicaliste ; Christian Raynaud, 65 ans, retraité SNCF, syndicaliste ; Noémie Fel, 22 ans, juriste ; Jean-Pierre Serezat, 67 ans, retraité Michelin, syndicaliste ; Agathe Decaster, 31 ans, enseignante ; Adam Borie, 27 ans, juriste ; Khadija Benkourachi, 52 ans, vendeuse ; Tristan Brohan, 34 ans, cheminot ; Marie Lafitte, 30 ans, animatrice périscolaire ; Jean Siry, 71 ans, retraité, militant de l’habitat participatif ; Marion Faure, 23 ans, animatrice ; Pierrick Soupaya, 33 ans, commercial ; Cathy Guerret, 56 ans, en reconversion professionnelle ; Gérard Chovin, 59 ans, photographe ; Emmanuelle Klein, 42 ans, employée d’un bailleur sociale ; Jean-David Bouvier, 36 ans, demandeur d’emploi ; Pascale N’Diaye, 58 ans, adjointe administrative hospitalière ; Paul Baroux, 69 ans, retraité de la fonction publique ; Neïla Hassen, 41 ans, contractuelle, Nicolas Galleazzi, 48 ans, luthier ; Alice Rampal, 21 ans, étudiante en architecture ; Yves Gueydon, 68 ans, militant pour le droit à l’emploi ; Anna Ruiz, 66 ans, retraitée de l’éducation nationale ; Bruno Peghaire, 39 ans, agent d’entretien ; Marie-Paule Osty, 58 ans, assistante sociale ; Bernard Clemencon, 71 ans, historien archéologue ; Mathilde Clavero, 29 ans, demandeuse d’emploi ; Jean-Baptiste Artaud, 35 ans, cheminot ; Marie-José Subil, 68 ans, retraitée ; Daniel Dravert, 71 ans, retraité ; Marion Auzat, 33 ans, fonctionnaire des finances publiques ; Jean-Michel Duclos, 67 ans, ancien conseiller municipal écologiste ; Anne-Marie Harrand, 73 ans, médecin retraité.
Il est
indéniable que le mandat qui s’achève a vu des réalisations
importantes dans ce domaine comme la construction du lieu identitaire
de la Comédie ou le lancement de « Mille Formes », que
nos élus ont soutenus. Mais les menaces planent sur les conquêtes
que les acteurs de la vie culturelle et artistique de notre ville ont
pu obtenir. A quelques exceptions près les subventions aux
associations baissent ou stagnent (ce qui revient à une baisse avec
l’inflation), cela associé au plan de licenciement des emplois
aidés fragilise de nombreuses structures. Alors qu’ils ne
devraient être que des aides en formation, souvent les services
civiques pallient à l’impossibilité de créer des emplois
pourtant nécessaires. Les accommodements divers avec le
néo-libéralisme comme le vocabulaire insidieux qui s’installe à
base de compétition, d’attractivité, de communication indique une
mauvaise direction contraire à la démocratisation de la culture que
nous défendons. Est-il normal que nombre d’association soient
obligées de se tourner vers des entreprises privées qui non
contentes de se payer une communication à peu de frais (elles
bénéficient d’une exonération de 60% sur la somme investie)
peuvent souvent avoir des exigences importantes en termes de
contreparties. Comment ne pas voir dans les politiques de promotion
systématique du mécénat l’acceptation forcée des politiques
d’austérité et une fragilisation de l’autonomie des structures
culturelles qui pourrait se révéler redoutable dans les prochaines
années ?
Bien évidemment les réalités économiques ne sont pas simples
et rien ne se réglera d’un claquement de doigts mais quand on nous
rabâche qu’il n’y a plus d’argent public et qu’il faut aller
le chercher ailleurs, nous répondons qu’il y a des choix et des
priorités à faire.
L’égalité devant l’accès à la culture, moyen
d’émancipation et d’ouverture au monde doit être une priorité
d’une collectivité. C’est pourquoi, par exemple, nous posons la
question de la pertinence des grands travaux inutiles (grand stade)
ou des opérations de prestige hors sol.
C’est pourquoi nous contestons les
arbitrages qui ont été faits en matière culturelle. Pendant que
quelques opérations liées à Effervescences et à la candidature de
Clermont-Fd comme capitale européenne de la culture ont polarisé la
vie culturelle locale, ce sont de nombreuses saisons et festivals
culturels municipaux qui ont vu leur budget être réduit de 15 %
à 30 %. Le Conte en Fête, Back Ground, les Anatolies… des
évènements culturels majeurs dans les quartiers Nord et Sud de
Clermont-Fd ne sont plus aujourd’hui que l’ombre d’eux-mêmes,
malgré un succès populaire mêlant associations, habitant.es,
acteurs culturels locaux. De même, Graines de Spectacles, malgré
son travail reconnu de diffusion de spectacles vivants de
grande qualité auprès des scolaires, ou les
Contre-Plongées qui animent la vie culturelle pendant l’été,
toutes ont vu leur budget clairement diminuer.
La politique culturelle d’Olivier
Bianchi a donc schématiquement consisté à mettre la priorité sur
les grands évènements prestigieux au détriment du travail de
terrain et de l’accessibilité de toutes et tous à la culture. Un
renoncement à l’ambition de démocratisation culturelle, à peine
compensée par le programme Demos. Un renoncement qui a été
amplifié par une réforme bâclée de l’ancienne Direction de
l’Animation de la Jeunesse et des Loisirs qui a fragilisé les
équipes d’animation, et leur capacité à faire vivre la culture
dans tous les quartiers de la ville.
Que l’on se réclame de « l’élitisme
pour tous » cher à Jean Vilar et Antoine Vitez, ou des
diverses cultures populaires qui irriguent notre Ville, avec la liste
« Clermont-Ferrand en Commun » conduite par Marianne
Maximi, nous voulons sensibiliser et mobiliser toutes celles et ceux
qui veulent rester vigilant-e-s vis à vis de politiques qui sapent
de toute part le monde de la culture et aider les structures qui
œuvrent pour le développement de la culture pour tous.
Nous voulons la culture pour tous mais
bien évidemment il ne suffit pas de répéter en boucle ce genre de
slogan pour qu’il se réalise. Aussi la médiation en direction des
scolaires, des quartiers, des publics empêchés… est fondamentale
dans ce processus. De nombreuses associations se sont déjà engagées
dans cette démarche souvent de façon discrète et parfois avec
l’ignorance voire le mépris de responsables publics. Aussi nous
souhaitons renforcer le soutien aux structures qui font ce travail.
Il ne s’agit pas de faire ici
l’inventaire de la riche vie culturelle clermontoise mais de donner
quelques éléments de notre vision d’une politique culturelle et
quelques principes qui sous-tendent notre action.
L’article paru dans l’édition du journal La Montagne du 30 janvier 2020
De la mairie du peuple à l’hôtel de ville
Entre une manifestation en soutien aux cinq personnes convoquées
après l’intrusion au lycée Blaise-Pascal (*) et un défilé dans les rues
clermontoises contre la réforme des retraites, les journées continuent
d’être bien remplies pour les membres de « Clermont en commun ». Pas de
quoi, cependant, les éloigner de leur objectif du 15 mars et ce premier
tour des élections municipales. Au contraire.
Les vingt-cinq premiers noms de la liste composant « Clermont en
commun » ont été présentés, hier. Pour la connaître en totalité et dans
l’ordre, il faudra cependant attendre quelques semaines. « La démarche
continue de se construire », fait remarquer Marianne Maximi, à la tête
de la liste soutenue par La France insoumise (LFI). « On tient à ne pas
verrouiller les choses. »
Un comité électoral mis en place
Et pour cause, avec « Clermont en commun », la démocratie prédomine,
comme ils s’en félicitent tous. « Ce n’est pas moi, Marianne Maximi, ou
trois personnes sur un coin de table, qui décidons des personnes sur la
liste. » Un comité électoral a été mis en place pour proposer des noms,
soumis par la suite à une assemblée générale. Pour quel résultat ? « Une
liste qui représente les Clermontois, issus de différents quartiers, de
différentes professions, de différents engagements », résume l’actuelle
conseillère municipale d’opposition (LFI) âgée de 34 ans.
Une liste jeune, « à l’image de Clermont-Ferrand », où l’on retrouve
des militants de La France insoumise bien entendu ou des personnes déjà
présentes en 2014 sur la liste alors menée par Alain Laffont. Mais aussi
une ancienne élue au conseil municipal (Fatima Chennouf-Terrasse entre
2001 et 2014) ou des Gilets jaunes. Un groupe qui a séduit « des gens
d’Europe Écologie Les Verts ou du PCF, qui ont une autre envie pour leur
ville ». Figurent, par ailleurs, les chercheurs et militants mobilisés
autour de l’urgence climatique du collectif « Nous sommes prêt.e.s »,
qui ont trouvé là « les garanties optimales de faire une campagne où
l’urgence climatique sera au centre de l’action municipale », comme s’en
réjouit Diego Landivar.
Enfin, Alparslan Coskun, Florent Naranjo et Laurence Schlienger,
actuels conseillers municipaux d’opposition (LFI) aux côtés de Marianne
Maximi, sont là pour apporter « leurs connaissances des dossiers ». Et
asseoir une certitude : « C’est une occasion historique de proposer un
autre Clermont ».
(*) Présente sur la liste Clermont en commun, Anna Mendez, étudiante
et ancienne présidente de l’Unef Auvergne, fait partie des cinq
personnes convoquées, hier (lire page 3) .
Les 25 premiers noms de la liste : Pierre-Antoine Augereau, 33 ans, enseignant, militant associatif. Marie-Christine Belouin, 65 ans, retraitée, élue Europe Écologie Les Verts à Pont-du-Château. Alain Bidet, 55 ans, artisan, militant du mouvement climatique. Georges Bollon, 67 ans, retraité de l’action cinématographique. Fannie Brigou, 42 ans, gardienne d’immeuble. Fatima Chennouf-Terrasse, 58 ans, aide médico-psychologique, militante pour le droit au logement. Alparslan Coskun, 54 ans, agent territorial. Agathe Decaster, 31 ans, enseignante. Florian Diou, 32 ans, bibliothécaire, militant communiste. Louise Douay, 22 ans, étudiante, syndicaliste. Romain Dureau, 25 ans, ingénieur agronome. Noémie Fel, 22 ans, juriste. Alain Foulhoux, 54 ans, agent hospitalier. Romain Lacroze, 24 ans, assistant d’éducation. Diego Landivar, 38 ans, enseignant-chercheur. Marianne Maximi, 34 ans, éducatrice spécialisée. Anna Mendez, 21 ans, étudiante, syndicaliste. Florent Naranjo, 35 ans, auto-entrepreneur. Sylvain Pallut, 34 ans, comptable agricole. Céline Porcheron, 54 ans, ingénieure spécialiste de l’alimentation durable. Christian Raynaud, 65 ans, retraité SNCF, syndicaliste. Nicole Robbles, 51 ans, agente territoriale, syndicaliste. Marie Saillard, 60 ans, syndicaliste. Laurence Schlienger, 52 ans, salariée Michelin, syndicaliste. Marie-Laure Vaure, 44 ans, sans emploi, Gilet jaune.
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